A travers une déclaration signée le 1er juin 2018 au Centre international de Conférences de Ouaga 2000, à l’occasion de la célébration des 50 ans du CAMES, les Présidents du Burkina Faso, de la Guinée, du Sénégal, du Tchad et du Togo ont créé un Sommet des Chefs d’État qui va leur permettre de se réunir tous les trois ans.
Autrement dit, ils ont décidé de se réapproprier leur instrument d’harmonisation des politiques d’enseignement supérieur et de recherche, créé en 1968, à Niamey au Niger, à l’initiative de leurs illustres devanciers. Ils vont donc pouvoir, de façon triennale, ajuster l’action de notre Institution commune, au regard de leur projet de société. Ils consacrent ainsi l’idée que le CAMES est un outil stratégique qui permettra de transformer l’enseignement supérieur et la recherche dans notre espace, afin d’impacter sur le développement de leurs pays respectifs.
Dans la déclaration signée par les Chefs d’État à Ouagadougou, le 1er juin 2018, on peut retenir qu’ils :
- réaffirment leur engagement « à soutenir notre organisation commune, le CAMES, instrument de solidarité, de coordination et d’harmonisation de nos politiques d’enseignement supérieur, de recherche et d’innovation ».
- félicitent « le CAMES pour le travail remarquable opéré dans la construction d’un espace d’enseignement et de recherche compétitif et performant. »
- engagent leurs États respectifs à « renforcer l’autonomie financière du CAMES par l’acquittement régulier des cotisations et un plaidoyer pour l’apurement des arriérés. »mesr.gouv.sn