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Ces étudiants sont devenus des entrepreneurs à succès

Ces étudiants devenus des entrepreneurs à succès

Nicolas Simon, président à 24 ans de Wandercraft

Cinq ans après son lancement, la start-up parisienne Wandercraft vient de convaincre cinq fonds, dont Bpifrance, d’injecter 15 M€ dans son projet : commercialiser un exosquelette capable de faire marcher des paraplégiques.

À sa tête, Nicolas Simon, 29 ans, et deux associés, ex-camarades de l’École polytechnique à Palaiseau (Essonne). « L’histoire a débuté en 2011, raconte l’ingénieur. À l’époque, on était cinq de la même promo, tous à l’étranger pour notre dernière année. On se voyait sur Skype pour concevoir le prototype. » En échange à l’Imperial College de Londres (Royaume-Uni), l’étudiant, issu d’une famille de céréaliers, « décide de sortir du cadre de l’école » pour entreprendre.

« Nous voulions avoir la propriété intellectuelle. » Le diplôme ? « Je n’allais pas trop en cours. Le niveau étant moins élevé qu’à Polytechnique, j’ai bachoté trois semaines avant les examens et j’ai eu la mention. »

Jean-Louis Constanza, entrepreneur de 56 ans, a rencontré les acolytes un mois avant la création : « C’étaient déjà des entrepreneurs forts, ils ont grandi dans cette culture. » Séduit, celui qui est devenu directeur du développement se souvient avoir « apporté un peu d’expérience sur l’organisation et la communication, tel un expert senior ». Et Nicolas Simon de préciser : « Jean-Louis nous a aidés pour la première levée de fonds en nous présentant Marc Simoncini (Meetic) et Xavier Niel (Free). »

Farid Lahlou, Zafar Baryali et Massoud Ayati, fondateurs de la société Des bras en plus

Leur trio se forme dès la première année à l’EDC, école des cadres parisienne, et à la cité universitaire de Nanterre (Hauts-de-Seine), où ils logent. On est en 2004, ils ont 18 ans. Pour payer leur loyer, ils travaillent dans la même entreprise de déménagement. « Tous les soirs, on débriefait sur les incohérences du secteur, la tarification, etc. », raconte Farid Lahlou. Peu à peu, ils identifient le potentiel énorme d’un marché qu’ils jugent « préhistorique et opaque ».

Pendant que leur école les forme à la gestion, leur projet de proposer une autre solution de déménagement prend forme. Soirs et week-end, ils « tâtent le terrain, valident certaines idées ». Ils vont tout de même au bout de leur cursus. « Mes parents préféraient que je sois banquier que déménageur, raconte Zafar Baryali. À l’époque, dit-il, le diplôme était un passeport pour accéder aux grandes entreprises ». Les trois copains en ont décidé autrement. « Je ne suis pas né entrepreneur, précise Zafar, notre rencontre a été fondamentale ».

À 22 ans, diplôme en poche, ils concrétisent leur projet et lancent « Des bras en plus », en 2011, avec les 6 000 € qu’ils gagnent à un concours. Ce qu’ils proposent n’existait pas. « On est les premiers à permettre de réserver en ligne son déménagement, à la carte, selon son budget, expliquent-ils. C’était excitant de partir d’une feuille blanche ». Avec ses 40 collaborateurs, l’entreprise double son chiffre d’affaires cette année, à 6 M€ et 60 000 prestations. Tous les bénéfices sont réinvestis et elle ne compte que sur ses fonds propres. Et si c’était à refaire ? « Tout pareil, clament-ils à l’unisson, Notre intuition d’étudiants est validée ».

Nicolas Rohr et Frédéric Mugnier, créateurs à 21 ans de Faguo

Dès leur première année de master à l’ISTEC, une école de commerce parisienne, Nicolas Rohr et Frédéric Mugnier décident de concrétiser leur envie de créer une marque de prêt-à-porter. « On n’avait pas de femmes, pas d’enfants, pas d’emprunt. C’était le meilleur moment », raconte Nicolas Rohr.

Plutôt qu’effectuer leur stage en entreprise, ils mettent à profit ces 4 mois pour bâtir leur projet (étude de marché, calendrier des étapes, etc.), histoire de convaincre leurs parents et le directeur de l’école. Le feu vert obtenu, ils lancent, à 21 ans, leur marque Faguo, « sans aménagement spécifique d’emploi du temps mais beaucoup de compréhension », se souvient Nicolas Rohr. Ils décrochent leur diplôme. « Vous êtes fous, ce n’est pas sérieux, sécurisez vos diplômes, prenez de l’expérience… », entendent-ils beaucoup. « Vous avez de la chance de le faire maintenant », leur dit-on aussi. Pour vendre et se développer, ils s’appuient sur les réseaux sociaux et le crowdfunding, « cherchent des chemins différents ». Touche finale, leur engagement en matière de dévelop­pement durable avec 1’arbre planté par article vendu pour compenser leurs émissions de gaz à effet de serre.

Neuf ans plus tard, le bilan se traduit par 700 000 arbres, 7 boutiques — bientôt 8 —, à Paris et Lille, une distribution dans 23 pays, 45 personnes et l’entrée d’Eram au capital (49 %). Les fondateurs prévoient d’ici cinq ans d’avoir 40 boutiques en propre et de quadrupler leur chiffre d’affaires, de 9 M€.

Le surdoué : Mark Zuckerberg, PDG de Facebook

« Maman, je t’avais toujours dit que je reviendrai et que j’aurai mon diplôme. » La promesse a été tenue par Mark Zuckerberg, qui a reçu en mai dernier son parchemin, à titre honorifique, treize ans après avoir créé Facebook dans sa chambre d’étudiant d’Harvard (Etats-Unis).

Le milliardaire américain de 33 ans avait quitté le célèbre campus après seulement deux années d’études en sciences informatiques et psychologie. Objectif : faire grandir son bébé. Le réseau social compte aujourd’hui plus de 2 milliards de membres et s’est imposé parmi les dix premières capitalisations boursières au monde.

Written by Abdourahmane

Je suis Diplômé en Aménagement et Gestion Urbaine en Afrique, Spécialiste en économie urbaine en même tant Reporter et Éditeur au Journal Universitaire. Je suis également un passionné des TIC.

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