(Louga) Le sabotage de la correction des copies du Cfee, le boycott des épreuves du Bfem, sont entre autres les décisions prises par le Grand cadre des syndicats de l’enseignement pour exiger de l’Etat le respect des accords signés.
Abdou Faty et ses amis qui étaient en assemblée générale dans la capitale du Ndiambour restent déterminés à appliquer ces mesures si d’ici La date du 31 juillet, rien n’est fait.
Ces décisions ont été prises à l’issue de l’assemblée générale de la section locale du Grand cadre des syndicats de l’enseignement. Selon le coordonnateur national, cela fait au non respect des accords signés avec l’Etat du Sénégal. « Les camarades dénoncent avec la dernière énergie les lenteurs constatés dans la délivrance des actes, dénoncent également l’instruction du chef de l’état selon laquelle il faut restituer les ponctions opérées sur le salaire de certains enseignants n’est pas encore fait contrairement aux allégations du directeur de la solde » a fait savoir Abdou Faty qui tient à porter à l’opinion que le pré rapport sur le système de rémunération est sorti mais le gouvernement refuse de partager cela.
Non contents de cette situation après la volonté manifestée de lever le mot d’ordre de grève, les enseignants du grand cadre ont décidé de se faire entendre. « Les camarades nous ont demandé de se préparer à éventuellement faire une rétention des copies du Cfee parce que c’est qui corrigeons les épreuves. Nous pouvons soit ne pas corriger ou soi donner à touts les candidats la moyenne. Nous allons aussi vers le boycotte de certains examens comme le Bfem parce que c’est nous qui surveillons et c’est nous qui corrigeons les copies. Nous demanderons à touts nos camarades d’aller en vacances à partir du 31 juillet si rien n’est fait d’ici la. Donc que le gouvernement revient à l’ordre et que le chronogramme d’exécution de la mise en œuvre des accords signés soit réglé.
gfm.sn