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AUF: Cérémonie officielle de lancement de l’atelier  régional du projet VARRIWA au Sénégal

AUF: projet VARRIWA

Le projet VARRIWA (Valorisation des résultats de recherche et de
l’innovation en Afrique de l’Ouest) organise un atelier régional au
Sénégal, du 14 au 17 mars 2023, en présence de l’ensemble des
parties-prenantes du projet et de l’Union européenne. La cérémonie
officielle de lancement de l’atelier s’est tenue aujourd’hui mardi 14
mars à l’hôtel Terrou-bi de Dakar, sous la présidence du Professeur
Moussa BALDE, ministre de l’Enseignement Supérieur, de la
Recherche et de l’Innovation.


Porté par l’Agence universitaire de la Francophonie (AUF), en
partenariat avec l’Agence Béninoise de Valorisation des résultats de la
Recherche et de l’Innovation Technologique (ABEVRIT), l’Agence
Nationale de Valorisation des Résultats de la Recherche et des
Innovations du Burkina Faso (ANVAR), l’Agence Nationale de la
Recherche Scientifique Appliquée du Sénégal (ANRSA) et la
Direction de la Recherche Scientifique et Technique du Togo (DRST),
le projet VARRIWA a pour objectif de contribuer à la création d’un
environnement incitatif au transfert de technologie et à l’innovation
durable au Bénin, au Burkina Faso, au Sénégal et au Togo.


Selon le Professeur Cheikh Mbacké Lo, Directeur général de l’Agence
Nationale de la Recherche Scientifique Africaine, le projet
VARRIWA est un projet qui a pour objectif de mettre en place un
système pour qu’il soit un environnement incitatif pour le transfert de
l’innovation et de la recherche. «Le projet VARRIWA se donne
également pour objectif de mettre en réseau tous les acteurs de la
recherche-innovation pour faciliter la coopération entre acteurs et
permettre une systématisation du transfert de technologie » informe le
directeur général de l’ANRSA. A cet effet, Monsieur Lo déclare que
« quatorze projets ont été financés par VARRIWA, pour une
enveloppe de près de 2 840 000 Euros soit environ 1 900 000 000 de
francs CFA, pour assurer la formation des acteurs de la recherche et de
l’innovation, la mise en place de dispositifs d’accompagnement à la
valorisation et la promotion du réseautage entre les différents acteurs
de l’écosystème pour une durée de quatre (4) ans ».

Par rapport à la politique, professeur Lo informe qu’ils ont pu former
au Sénégal 700 chercheurs à travers des ateliers qu’ils ont organisés à
travers le pays. Au total plus de 2000 chercheurs ont été formés sur les
deux années d’exécution parmi lesquels 1500 sur la propriété
intellectuelle notamment sur la labélisation.


Á son tour, la Directrice régionale de l’Agence universitaire de la
Francophonie (AUF) en Afrique de l’ouest, Mme Ouidad TEBBAA,
dite être heureuse des résultats du projet VARRIWA à mi-parcours.
« Non seulement nous sommes satisfaits, mais nous espérons que les
autorités, les sénégalais en particulier sont satisfaits parce que encore
une fois, des choses très concrètes se sont mises en places aujourd’hui
en terme d’incubateur ; en terme de plateforme et de réalisation de
projet. Et pour nous, c’est un enjeu essentiel, une énorme appréciation
c’est la raison pour laquelle nous avons le sentiment que nous avons
un devoir en matière de passage à l’échelle. Nous avons quelques
élites mais, énormément de talent, de compétence au Sénégal, qui
attendent un soutien » se réjouit Mme TEBBAA qui selon elle « la
recherche et l’innovation sont la clé; c’est la manière dont la recherche
peut aujourd’hui être le levier de développement dans les pays qui
sont les nôtres et particulièrement en Afrique de l’Ouest. Donc c’est la
manière dont les chercheurs et le travail qu’ils mènent dans leur
laboratoire peut avoir un impact socioéconomique important »


Pour travailler sur la question de l’évaluation la Directrice de l’AUF
pense qu’il faut que l’impulsion soit donnée et que la recherche et
l’innovation se développent. « Aujourd’hui l’enjeu c’est véritablement
de former les acteurs, de rehausser, de créer des synergies pour
pouvoir aller de l’avant. Je crois que le travail qui est mené par
l’agence et le professeur Cheikh Lo est absolument essentiel au
Sénégal parce que le travail dans les universités c’est important mais,
sans valorisation il n’y a pas d’impact réel ».

Written by Seynabou BA

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