Après chaque conflit, il y a les conséquences or en général les victimes ne sont personne d’autre que les innocents. Depuis le cessez-le-feu entre les syndicats d’enseignants et le gouvernement, les élèves subissant une énorme accélération des cours de la part de leurs professeurs.
Mouhamadou M. Fall, élève au Lycée Blaise Diagne de Dakar fait remarquer à ce propos que « certains professeurs qui étaient en gréve accélèrent les cours pour pouvoir terminer, ce qui est difficile pour nous dans la mesure où ça rend difficile la compréhension des cours ».
Un autre élève qui a préféré garder l’anonymat explique aussi que « actuellement il y a les professeurs qui accélèrent par ce qu’ils veulent terminer leurs programmes sans se soucier de la compréhension des cours ».
Depuis les années 2006, le système éducatif sénégalais est entré dans des phases de perturbations rythmées par des grèves récurrentes des professeurs et des élèves eux-mêmes. Face à cette situation, le gouvernement est censé travailler dans le but de supprimer à jamais la gangrène, notamment par l’amélioration des conditions de vie des professeurs qui constitue en général le principal motif des mouvements de grève. En retour, ces enseignants ont une responsabilité qu’ils devraient assumer, en l’occurrence en faisant parfois appel à leur patriotisme en vue de garantir l’excellence dans les écoles.
C’est à ce titre que les élèves qui ont été rencontrés interpellent tout autant le gouvernement et les syndicats d’enseignement. Ils estiment qu’il vraiment temps que chaque partie fasse de son mieux pour éradiquer les perturbations du système qui ne participe de la production d’une génération de jeunes suffisamment préparés pour servir leur pays en toute connaissance et en toute conscience.
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Le non respect des engagements de l’État le désespoir des enseigants