L’épreuve anticipée de philosophie du baccalauréat 2017 a eu lieu, hier, dans l’ensemble du territoire national. Même si, d’une manière générale, l’organisation et le déroulement vont bon train, des absences ont été enregistrées dans certains centres d’examen à Dakar.
A l’entrée du collège d’enseignement moyen Blaise Diagne, c’est un silence qui y règne. Un calme qui fait penser à un deuil. A l’intérieur de la cour, rien ne bouge. Se sont les candidats au baccalauréat qui composent l’épreuve anticipée de philosophie. Ici sont logés deux centres d’examen. Celui du lycée qui comptabilise 3 jurys, enregistre au total 84 candidats absents. « Nous avons trois jurys gérés par deux superviseurs. Pour le jury 1077, on a 372 candidats qui se sont inscrits, 348 se sont présentés et il y a 24 absents. En ce qui concerne le jury 1078, il y a au total 398 candidats, 378 ont composé et 26 qui ne sont pas venus. Et le troisième jury, géré par 1079, géré par monsieur Diop, 392 inscrits, 356 ont composé et 34 absents », a fait savoir, Monsieur Seybatou Gueye, superviseur des jurys 1077 et 1078 au centre du lycée blaise Diagne. Selon lui, tout se déroulé bien dans l’ensemble à l’exception de quelques couacs notés. «Nous avons fait le tour du centre mais tout se passe bien mais tout va bien. Peut être qu’il y avait quelques candidats qui avaient oublié leurs pièces d’identités. Mais, on a pu joindre leurs parents pour qu’ils puissent les amener dans l’immédiat. Nous avons fait le tour du centre mais tout se passe bien », constate t-il.
Le constat est le même au Cem logeant le jury 1080 où le nombre de candidats en compétition est de 396 avec comme séries L2, L’ et Arabe. Ce centre dirigé par un inspecteur de l’éducation enregistre lui aussi des cas d’absences même si le nombre est inconnu pour le moment. A quelques pas des deux policiers qui veillent au bon déroulement de l’épreuve qui se pointent à 20 mètres de la porte d’entrée, à bord du mur de l’école, Mamadou Gangui, proviseur dudit centre, explique à l’exception des absences, l’examen va bon train. « Nous avons enregistré des absences mais nous n’avons pas encore fait le décompte pour savoir le nombre. Nous avons 396 candidats. 200 pour la section arabe et 196 pour la section L2 français. Toutes les dispositions ont été prises. Il y’a suffisamment de surveillants, les superviseurs sont également sur place. Les épreuves ont démarré à huit heures pour terminer à 12 heures », déclare t-il.
Dans les salles visitées, des absences ont été répertoriées dans chacune d’elles. «Tout va bien et rien à signaler. Les élèves travaillent. On a noté une absence dans cette salle », remarque, Papa moussa Ndour surveillant, dans une salle d’examen.
Au lycée de Seydou Nourou Tall, c’est un petit retard sur le démarrage de la composition qui est noté. A onze heures, les candidats commencent à sortir mais refuse de s’adonner aux multiples interpellations des journalistes présents sur les lieux. Devant la porte se dresse un policier chargé de régulariser les entrées et sortis Tout est interdit dans les locaux. Le calme gagne la plein. Il faut attendre un instant pour avoir le superviseur de ce centre qui est une dame. Moulée dans un grand boubou blanc accompagné de chaussures noires, la dame reconnait un léger retard sur le démarrage de leur activité et constate une absence. « Ils sont 302 candidats en lice. Il y a des cas d’absences. Nous en avons noté que 4 pour le moment et une seule élève qui est malade », note, madame Touré, superviseur du centre. Avant d’ajouter : « Nous sommes resté vigilants par rapport au x fraudes et autre actes de tricheries. Nous avons bien identifiés les candidats pour éviter des cas de substitution. Les sujets ont été bien sécurisés. Nous avons veillé à ce que les sujets ne sortent pas ou bien s’ils sortent, c’est avec les premiers candidats qui auront remettre leurs copies.
Du coté des candidats, les sujets sont abordables. Selon eux, l’épreuve comporte 3 sujets au choix et chaque sujet traite d’un thème qui se trouve dans leur programme. A les en croire, le sujet un porte sur la connaissance de la liberté. Le sujet deux est centré sur le questionnement et l’interrogation philosophique. Et enfin le sujet trois qui est un commentaire de texte parle de l’Etat et du rapport entre l’individu et la société. « Par rapport à l’année dernière, on peut dire que les sujets sont abordables. Ils étaient au nombre de trois. J’ai choisi le premier sujet car c’était plus abordable a mon avis. Parce qu’il traitre de la liberté dans la connaissance. J’espère convaincre le correcteur », explique, Marie René Kayounga, une candidate. Une autre candidate, du nom d’Adja Mariama Diarra opte pour le troisieme sujet car elle maitrise mieux le commentaire.