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ADIRA Etudes & Conseils recrute 11 Profils

ADIRA Etudes & Conseils recrute 11 Profils

Votre succès, notre souci

1- Contexte

Le Programme d’Amélioration de la Qualité, de l’Équité et de la Transparence dans le secteur de l’Éducation et de la Formation (PAQUET-EF) a adressé principalement la manière dont le système éducatif, devrait contribuer à la transformation socioculturelle, économique et à la construction de la paix et de la citoyenneté responsable à travers, entre autres, la professionnalisation de l’enseignement supérieur pour le renforcement de l’employabilité des diplômés.

Le Sénégal a toujours eu l’ambition de devenir une économie orientée vers l’exportation et l’économie du savoir avec des niveaux de compétence élevés. C’est ainsi qu’en avril 2013, à la suite de la concertation nationale sur l’avenir de l’enseignement supérieur, onze décisions présidentielles sur l’Enseignement supérieur et la Recherche ont été prises à l’issue du premier conseil présidentiel consacré à l’Enseignement supérieur. Ces décisions présidentielles qui confortent les grandes orientations du sous-secteur ont été traduites dans le plan de développement de l’Enseignement supérieur et de la Recherche (PDESR 2013-2024). Le PDESR a mis à jour les documents antérieurs pour doter le Sénégal d’un système d’Enseignement et de Recherche performant pour l’atteinte des objectifs du plan Sénégal Emergent. Les principales options stratégiques sont les suivantes:

  1. élargir l’accès aux institutions d’enseignement supérieur et renforcer les politiques visant à encourager l’expansion du secteur privé ;
  2. offrir des programmes de formation à plus courte durée ;
  3. renforcer l’efficacité interne et externe ;
  4. améliorer la qualité et la pertinence des programmes en mettant en place des systèmes d’assurance qualité, des obligations de résultats ;
  5. rendre les cours plus pertinent pour le marché du travail ;
  6. promouvoir une plus grande utilisation des technologies de l’information dans l’enseignement ;
  7. diversifier les sources de financement ;
  8. moderniser les systèmes de gouvernance et la gestion du système d’enseignement supérieur ;
  9. développer la Recherche et l’innovation ;
  10. améliorer l’environnement d’apprentissage des étudiants.

La mise en œuvre du Projet gouvernance et financement de l’enseignement supérieur axés sur les résultats (PGF-sup 2011-2018) avec l’assistance technique et financière de la Banque mondiale a permis au sous-secteur de l’enseignement supérieur d’enregistrer des progrès considérables.

Le PGF-Sup a permis beaucoup des progrès et d’innovations à travers:

  1. le pilotage du système avec la création de la Direction générale de l’Enseignement supérieur (DGES), l’autorité nationale d’assurance qualité (ANAQ-sup) ;
  2. L’amélioration de l’environnement de l’apprentissage avec : les extensions des universités de Thiès, de St louis, de Ziguinchor et de Bambey, la réhabilitation des espaces pédagogiques et administratifs de l’Université Cheikh Anta DIOP de Dakar, la construction et l’équipement du 1er ISEP à Thiès,
  3. La mise en œuvre des contrats de performance,
  4. L’interconnexion des université et la disponibilité du WIFI sur les campus,
  5. L’équipement des universités.

En faisant de l’accès au primaire l’axe prioritaire de la politique éducative depuis plus de vingt ans, la mise en œuvre des programmes (PDEF et PAQUET) a contribué à élargir la couverture au niveau primaire mais aussi au niveau moyen et secondaire. Si le taux d’admission au baccalauréat se maintient à son niveau actuel, la pression que la poursuite d’une telle progression des effectifs dans les cycles pré-universitaires exercera sur le système d’enseignement supérieur sera difficilement soutenable a la fois sur le plan financier et  pour l’encadrement des étudiants.

La sélection des candidats pour des formations professionnelles à courte durée dans les établissements d’enseignement supérieur public est tellement élitiste que seuls les quelques titulaires du baccalauréat peuvent y accéder. Invariablement, par conséquent, les étudiants qui ont obtenu le diplôme universitaire après deux ans en technologie (DUT) préfèrent poursuivre leurs études pour devenir ingénieurs, au lieu de rejoindre le marché du travail.

Le Gouvernement a décidé dès lors de mettre en place un réseau d’instituts d’enseignement supérieur professionnel (ISEP) avec des liens étroits vers les entreprises et les priorités économiques. Les ISEP fournissent des programmes d’enseignement supérieur de deux ans liés aux besoins des secteurs à forte croissance. Ces programmes répondent aux attentes d’étudiants de différents milieux universitaires, sociaux et financiers qui veulent acquérir des compétences spécifiques de haut niveau axés sur les besoins du marché afin d’entrer rapidement dans le monde du travail.

Après le démarrage en phase pilote de l’ISEP de Thiès en janvier 2013, avec l’appui de la Banque mondiale dans le cadre du PGF sup, le Gouvernement du Sénégal a pris la décision de parachever le réseau des ISEP dans le cadre de la continuité. A cet effet, un projet de construction et d’équipement de huit (08) ISEP est mis en œuvre dans le cadre d’un financement conjoint de la Banque mondiale et de l’AFD.

Conformément aux arrangements institutionnels convenus, il sera mis en place une unité de gestion du projet (UGP) dotée de profils suivants : :

  1. coordonnateur du projet;
  2. spécialiste en passation des marchés ;
  3. assistant en passation des marchés ;
  4. spécialiste en gestion financière ;
  5. auditeur interne ;
  6. comptable ;
  7. spécialiste en gestion sociale ;
  8. spécialiste en violence basée sur le genre ;
  9. spécialiste en gestion environnementale ayant des compétences en HSS ;
  10. spécialiste en suivi-évaluation ;
  11. ingénieur en génie civil/architecte.

Les présents termes de référence concernent le recrutement d’(un/une) spécialiste en  gestion sociale

2- Principales tâches et responsabilités

Le Spécialiste de la gestion sociale  aura pour mission principale sous l’autorité du Coordonnateur du projet, de veiller à la prise en compte des risques et impacts sociaux du projet dans le cadre de sa préparation et de sa mise en œuvre. Il s’agit notamment d’organiser et de coordonner toutes les activités visant le développement social dans le cadre de la mise en œuvre des activités du Projet dans l’ensemble des zones d’intervention.

Il s’agit en particulier de participer à l’élaboration, à la mise en œuvre et au suivi des engagements inscrits dans le plan d’engagement environnemental et Social (PEES) concernant notamment : le Cadre de gestion environnementale et sociale (CGES) y compris le Plan d’action sur les Violences Basées sur le Genre (VBG) / Abus et Exploitation Sexuel (AES) / Harcèlement sexuel (HS), la Mobilisation des parties prenantes, les Plans de réinstallation, le suivi social des chantiers, le mécanisme de gestion des plaintes (MGP) et le Plan de Gestion de la Main d’œuvre (PGMO) du projet conformément aux normes environnementales et sociales de la Banque mondiale.

De façon spécifique, le Spécialiste de la gestion sociale devra :

  • contribuer à la mise en œuvre du Plan d’engagement environnemental et social ;
  • veiller à la mise en œuvre du Plan de mobilisation des parties prenantes du projet par l’implication, la consultation et la participation de l’ensemble des parties prenantes qui sont engagées dans la mise en œuvre y compris les bénéficiaires, les personnes impactées, etc.
  • veiller à la mise en œuvre du plan d’action genre et VBG y compris la signature des codes de conduite ;
  • participer à la conception et à la mise en place du mécanisme de gestion des plaintes et recours en collaboration avec les autres partenaires de mise en œuvre du Projet ;
  • s’assurer de la prise en compte des questions sociales dans l’intégralité du projet, afin d’éviter les conflits et de s’assurer de la durabilité des actions menées ;
  • veiller à la mise en œuvre des mesures de sauvegardes sociales dans le cadre du Projet, en particulier en ce qui concerne la réduction des risques et impacts sociaux négatifs potentiels pouvant résulter des déplacements et restrictions d’accès aux ressources naturelles ;
  • assurer le suivi des actions avec les communautés et notamment les Plans d’actions du Cadre fonctionnel lorsque nécessaire, ainsi que le reporting ;
  • contribuer activement à l’intégration et la mise en œuvre des mesures environnementales et sociales dans les activités du projet et à la gestion des éventuels conflits liés à la mise en œuvre de ses activités;
  • se rendre aussi souvent que nécessaire sur le terrain, dans les différentes régions d’intervention du projet;
  • assurer l’intermédiation sociale dans les zones d’intervention du projet en collaboration avec tous les autres membres de la coordination du projet, en les aidant à identifier et à résoudre les conflits potentiels pouvant apparaitre dans ces zones ;
  • organiser un dispositif de gestion de l’information afin de produire les rapports de suivi des mesures de sauvegardes dans le domaine social et assurer la documentation et l’archivage de l’ensemble des activités liées aux mesures de sauvegardes sociales, ainsi que le reporting régulier  pour le projet et pour la Banque mondiale ;
  • produire des rapports trimestriels et un rapport annuel d’exécution des activités sociales du projet ;
  • faciliter des réunions au moins trimestrielles avec les autres personnels de l’UGP et les partenaires de mise en œuvre du projet afin de suivre au plus près l’impact social du projet dans les zones d’intervention ;
  • participer à la préparation et aux missions de supervision interne et externe et prendre les dispositions nécessaires pour la mise en œuvre des recommandations ;
  • harmoniser les activités de suivi des questions sociales avec les partenaires de mise en œuvre du Projet, notamment ceux signataires des conventions ou protocoles de collaboration ;
  • conseiller et appuyer les activités de communication et de concertation mises en place avec la société civile au niveau national comme au niveau local (région, département, village) ;
  • participer à la conception, à l’organisation et à l’alimentation de la base de données environnementales et sociales en collaboration avec le Spécialiste en sauvegardes environnementales, le Spécialiste en suivi-évaluation et l’équipe du projet ;
  • participer à la planification du recrutement ponctuel d’experts, et de firmes pour la supervision des travaux et la garantie de la qualité des interventions ;
  • participer à la conception et à la mise en œuvre du mécanisme de gestion des plaintes et recours et du système d’information sur les sauvegardes, en collaboration avec le spécialiste en sauvegardes environnementales et les autres personnels de l’UGP ;
  • participer à l’élaboration des Termes de référence, des dossiers techniques et financiers, des dossiers de consultations, d’appels d’offres et contrats de marché de services, fournitures et travaux, dans son domaine de compétence ;
  • veiller à la traçabilité des preuves de la mise en œuvre des mesures de sauvegardes  sociales dans les rapports périodiques d’exécution du projet ;
  • assurer l’archivage des preuves d’exécution des mesures sociales.

Il exécutera toutes autres tâches confiées par le Coordonnateur en rapport avec les objectifs du projet.

3- Engagements pris par le Ministère et les bailleurs

Conformément aux engagements conjoints pris par les bailleurs de fonds et le Ministère, les activités implémentées dans le cadre du projet ESPOIR-Jeunes, devront prendre en considération quatre dimensions clés :

  • Le changement climatique : le projet se concentrera sur l’amélioration de l’éducation relative aux mesures d’adaptation et d’atténuation des impacts du changement climatique via plusieurs activités dont le renforcement de la recherche sur des sujets liés au climat par le biais de bourses de recherche compétitives  ;
  • L’égalité femme-homme : le projet proposé vise à réduire les écarts entre les hommes et les femmes à travers de nombreuses activités dont le renforcement de capacités et des actions d’incitation pour les femmes à rejoindre des équipes de recherche pour accroître leur participation et promouvoir une recherche plus inclusive et juste  ;
  • L’inclusion des personnes en situation de handicap : parmi un panel d’activités proposées, le projet vise à améliorer l’accès aux personnes en situation de handicap, à l’enseignement supérieur via l’introduction de formations inclusives pour les étudiants et professeurs, l’amélioration de l’accueil des personnes en situation de handicap et de la collecte de données y relative ;
  • L’engagement citoyen : afin de contribuer à la création d’une société plus inclusive, le projet impliquera les communautés notamment par le biais de consultations avec les acteurs clés de l’enseignement supérieur, l’implication des citoyens dans la refonte de l’approche des universités, etc.

Ainsi, le/la spécialiste en gestion sociale devra s’assurer de la prise  en compte des éléments présentés ci-dessus dans le cadre des activités du projet. A noter que pour les quatre catégories ci-dessus, les exemples présentés ne sont pas exhaustifs et la liste complète figure dans le document de projet.

4- Qualifications

Le  (la) candidat (e)  intéressé (e)  par ce poste doit :

  • être titulaire d’un diplôme universitaire    (Bac + 5 ) dans le domaine des sciences sociales (sociologie, anthropologie, géographie, économie, socio-économie etc.) ou tout autre diplôme jugé équivalent ;
  • avoir suivi des formations complémentaires dans le domaine de la gestion des risques et impacts sociaux et environnementaux des projets ;
  • avoir une expérience de terrain d’au moins dix (10) ans dans le domaine de la gestion des déplacements et restrictions d’accès des populations notamment aux ressources naturelles (analyse des risques et impacts sociaux, préparation et mise en œuvre de plans d’action du Cadre Fonctionnel, PAR, CPRP, suivi des indicateurs sociaux, information des populations, etc.) dont trois (3) dans un projet de la Banque mondiale ;
  • avoir contribué à la mise en œuvre d’au moins deux PAR ou Cadre Fonctionnel ;
  • avoir une expérience significative dans la prévention et le règlement des conflits dans le cadre des projets environnementaux et/ou de développement rural ;
  • avoir une expérience pertinente dans la mise en œuvre des Mécanismes de Gestion des Plaintes (MGP) des projets ;
  • avoir une expérience significative dans les domaines de la mobilisation, de la sensibilisation, de la formation et de la participation des populations à la mise en œuvre des activités des projets de développement ;
  • avoir une maîtrise parfaite de la langue française. Une maitrise de l’anglais sera un atout, ainsi que la connaissance des langues locales les plus utilisées dans la zone d’intervention du projet (Wolof, Sérère, Diola…) ;
  • avoir une bonne connaissance de l’outil informatique et des différents logiciels et navigateurs courants (World, Excel, etc.) ;
  • avoir une connaissance des outils d’animation en milieu rural ;
  • disposer de connaissances avérées des Violences basées sur le genre (Exploitation et Abus Sexuel/ Harcèlement Sexuel);
  • avoir une bonne connaissance des enjeux environnementaux et sociaux de la gestion des ressources naturelles renouvelables au Sénégal ;
  • avoir une expérience dans l’élaboration des études environnementales et sociales stratégiques sera un atout ;
  • avoir une expérience dans la mise en œuvre des politiques et normes environnementale et sociale de la Banque Mondiale constituera un atout supplémentaire ;
  • avoir le certificat de la participation à la formation en ligne sur le nouveau cadre environnemental et social de la Banque mondiale sera un atout.

5- Qualités exigées :

  • Avoir une bonne capacité d’analyse, de rédaction et de synthèse ;
  • Faire preuve d’un esprit d’initiative et de rigueur dans le traitement des dossiers ;
  • Être familier avec le travail d’équipe, sous pression et avec différents groupes d’acteurs ;
  • S’assurer de ses aptitudes physiques pour des missions et travaux sur le terrain ;
  • Savoir communiquer et faire preuve d’humilité vis-à-vis des bénéficiaires et des parties prenantes.

La date limite de dépôt des candidatures est fixée au 11 septembre 2023.

Dossier de candidature :

  • Un Curriculum Vitae détaillé et actualisé ; le CV devra comporter, pour chaque expérience, les références permettant de vérifier l’exactitude des informations;
  • Une lettre de motivation adressée à Monsieur le Coordonnateur National du projet ;
  • Les copies certifiées conformes des diplômes, attestations et certificats de formation supérieure ;
  • Les copies certifiées des certificats et attestations de travail.

Veuillez cliquer sur le bouton « Postuler » ci-dessous pour envoyer votre candidature.

NB :

  • Les postes sont basés à Dakar ;
  • Les contrats sont à durée déterminée pour un terme prévu en 2028 ;
  • Seuls les candidats présélectionnés seront contactés.

Pour des informations complémentaires, les candidats pourront contacter le cabinet ADIRA Etudes & Conseils par courriel à l’adresse par téléphone au +221 33 867 68 00.

Written by Maimouna

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