Engagée dans la lutte contre le changement climatique, la RDC ambitionne de mettre à contribution ses ressources forestières et hydrauliques. Cet engagement a conduit à la création d’une école dédiée au sein de la principale université du pays.
L’Université de Kinshasa (UNIKIN) en RDC et celle de Saint-Petersburg en Russie ont signé la semaine dernière, un accord de partenariat interuniversitaire visant le développement des programmes dans le domaine de la gestion de l’eau et de la forêt. L’accord prévoit que l’université russe va accompagner l’école supérieure de l’eau de l’UNIKIN.
« Nous venons de signer un accord capital pour l’évolution de nos enseignements, et particulièrement pour notre école de l’eau. Leur université est spécialisée en météorologie, hydrologie et gestion des lacs. Notre plaisir est grand, nous qui avons une école de l’eau naissante », a déclaré le recteur de l’UNIKIN, Jean-Marie Kayembe.
L’objectif est d’aider le pays à lutter contre le changement climatique et à protéger la biodiversité. En tant que « pays solution » en matière de changement climatique, la RDC a besoin de se constituer une ressource humaine qualifiée pour faire face au problème du réchauffement climatique. L’ambition est de maîtriser ses ressources forestières, hydrauliques et ses minerais pour contribuer à atteindre l’objectif d’atténuation de la température mondiale de 1,5 °C.
L’expertise russe va permettre de développer des programmes de formation et de recherche dans plusieurs thématiques majeures, à l’instar de la biodiversité, l’énergie, la navigation, l’assainissement, l’irrigation et la sécurité. Il s’agit également de développer les échanges académiques entre étudiants et enseignants des deux universités.
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