Vingt-cinq enseignants-chercheurs des universités publiques sénégalaises prennent part à un atelier de formation en rédaction de projet de recherche scientifique démarré le 8 août dernier et qui se poursuit jusqu’à samedi.
Cet atelier se tient à Saint-Louis, sous l’égide du Centre d’excellence africain en mathématiques, informatique et TIC (CEA-MITIC), en collaboration avec l’Agence nationale de la recherche scientifique appliquée (ANRSA).
Il vise à faciliter l’accès des enseignants-chercheurs aux fonds destinés à financer leurs activités, a expliqué le professeur Meissa Mbaye, coordonnateur du CEA-MITIC.
Selon lui, « les projets de recherche existent mais (…) peinent à se concrétiser sur le terrain, faute d’un financement adéquat », les chercheurs s’arrêtant « à la publication de leur réflexion ».
Au cours de cet atelier, « ils seront renforcés dans ce domaine pour leur permettre d’être mieux outillés à postuler à ces fonds », a-t-il dit.
« Il existe des institutions au plan national et international pour financer ces recherches, mais il faut avoir les capacités nécessaires pour y accéder et permettre la valorisation de ces résultats et leur transfert au niveau de la société’’, a insisté Meissa Mbaye.
À la suite de cet atelier, les enseignants–chercheurs seront accompagnés dans la recherche de financement pour la concrétisation sur le terrain des meilleurs projets proposés, a signalé le professeur Mbaye.
Il précise que les projets soumis tournent autour des inondations, « un thème d’actualité », mais aussi des maladies cardio-vasculaires, devenues « un problème de santé publique au Sénégal ».
Les « problèmes respiratoires » et d’autres relatifs à « la détérioration de la qualité de l’air’’ font partie des thématiques que les projets de recherche soumis comptent explorer, a-t-il ajouté.
Le CEA-MITIC, créé en 2014 et logé à l’Université Gaston Berger (UGB) de Saint-Louis, est un consortium regroupant des établissements universitaires du Sénégal et de la sous-région, ainsi que des institutions de recherche et des entreprises nationales, régionales et internationales.
Depuis avril 2020, il est entré « dans une phase d’impact » avec pour objectifs de former des ressources humaines compétentes pour soutenir le développement et de développer des activités de recherche pouvant produire des connaissances et solutions innovantes en lien avec les secteurs productifs.
Le Centre d’excellence africain en mathématiques informatique et TIC a également pour ambition de « promouvoir une coopération durable et gagnant-gagnant avec les partenaires ».
aps.sn