La stabilité dans le système éducatif n’aura duré que deux mois. Les cinq (5) syndicats du G7 qui se sont réunis ce mercredi 25 mai afin d’évaluer « les informations recueillies sur la mise en œuvre des accords du 26 février 2022 », ont décrété une semaine de grève totale.
La rencontre a permis aux syndicalistes « d’échanger des informations et de dégager des perspectives pour une prise en charge efficace des difficultés générées par ce qu’il convient désormais de qualifier de non-respect des accords parle gouvernement ».
Les acteurs de l’éducation très remontés, ont fustigé la situation « inqualifiable générée par les actes posés par le gouvernement » qui, contrairement à ses engagements, « a outrepassé le périmètre imposable et a empiété sur les montants nets annoncés (cent mille francs CFA) », dénonce le communiqué parvenu à PressAfrik.
Mais aussi, ils déplorent le « désarroi provoqué par l’attitude irresponsable du gouvernement ». À en croire le document, il est devenu nécessaire de faire face « à la forfaiture du gouvernement qui crée délibérément les conditions d’une déflagration préjudiciable au système d’éducation et de formation et au droit à l’éducation ».
Par ailleurs, les syndicalistes ont annoncé un plan d’actions en guise de réplique au gouvernement sénégalais, à savoir : une semaine de grève totale à partir de ce vendredi 27 mal jusqu’au vendredi 03 juin . Les enseignants ont également annoncé le « boycott de toutes les évaluations (évaluations harmonisées, devoirs et compositions du 2nd semestre), des activités d’éducation physique et sportive, des activités de cellules pédagogiques et de tous les examens ».
Les cinq (5) syndicats du G7 ont lancé par la même occasion un appel à la Société civile qui est partie prenante active du processus de négociation pour « un portage effectif de son statut de garante des accords signés ». Le gouvernement a été exhorté à « institutionnaliser le comité de suivi, instrument de régulation et de surveillance de la mise en œuvre des accords ».
Dans le cadre de l’amélioration du niveau de rémunération des agents du système de l’éducation et de la formation, le ministère des Finances et du Budget avait, dans un communiqué rendu public le 15 mai dernier, annoncé que « les dispositions ont été prises pour qu’à compter du 1er mai 2022, le relèvement de la rémunération des personnels de l’éducation et de la Formation et la revalorisation du régime indemnitaire des fonctions dirigeantes et administratives, soient effectifs». Toutefois, la même source est revenue dire que « conformément aux dispositions légales et règlementaires, toutes les revalorisations sont fiscalisées exceptée l’indemnité représentative de logement ».
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