Le PNUD recrute un Consultant chargé de recherche sur l’impact de la Covid-19 sur les jeunes et les femmes défenseurs des droits de l’homme.
A propos
Le Bureau régional pour l’Afrique de l’Ouest du Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme (HCDH/BRAO) est la principale institution des Nations Unies en charge de la protection et la promotion des droits de l’homme en Afrique de l’Ouest. Opérationnel depuis septembre 2008, le Bureau est basé à Dakar, au Sénégal. Le siège du HCDH se trouve à Genève. Il fait partie du Secrétariat des Nations Unies. Le Haut-Commissaire aux droits de l’homme est le principal responsable des droits de l’homme des Nations Unies. La mission du HCDH est d’œuvrer à la protection de tous les droits de l’homme pour toutes les personnes ; de contribuer à donner aux personnes la possibilité d’exercer leurs droits ; et d’aider les personnes chargées de faire respecter ces droits à veiller à leur application.
La consultation qui est pour une durée d’un mois (avec une possibilité d’extension) est basée au sein du HCDH/BRAO.
La pandémie du Coronavirus est une crise sanitaire mondiale qui a causé le décès de centaines de milliers de personnes à travers le monde. Plus d’un an après l’apparition des premiers cas, la pandémie n’est toujours pas maitrisée et des milliers de personnes continuent d’être infectées. A cela s’ajoute le fait que la Covid-19 n’est pas seulement une crise sanitaire, ses effets continuent d’engendrer des bouleversements profonds dans la vie sociale, politique et économique des populations. Ces changements inhérents aux mesures adoptées pour ralentir, voire stopper la propagation du virus, ont exposé les populations à d’autres risques notamment en termes de jouissance de leurs droits humains. Ceci est particulièrement vrai pour les groupes déjà victimes de discrimination et de marginalisation du fait des dynamiques sociales préexistantes. C’est dans ce sens que le Secrétaire Général des Nations Unies dans son rapport : Covid-19 And Human Rights: We Are All In This Together rappelle que la crise du COVID-19 exacerbe la vulnérabilité des moins protégés et met en évidence les inégalités économiques et sociales. Il souligne dans ce rapport comment les femmes, les hommes, les enfants, les jeunes, les personnes âgées, les réfugiés et les migrants, les pauvres, les personnes handicapées, les personnes détenues, les personnes LGBTI, entre autres, sont tous affectés différemment et démontre ainsi la nécessité d’axer les stratégies de réponse sur une approche basée sur les droits de l’homme afin d’être inclusive et efficace. En ce qui concerne les femmes, la Covid-19 a à la fois servi de révélateur des discriminations déjà existantes mais aussi d’accélérateur de ces discriminations en ayant un impact disproportionné sur leur vécu. Il a ainsi été établi que les mesures visant à freiner la propagation de la COVID-19 ont contribué à la forte augmentation de la violence basée sur le genre, en particulier la violence domestique et conjugale et cela dans un contexte où les systèmes juridiques et sociaux de protection des femmes et des filles en circonstances normales sont mis sous pression par la pandémie. De même, les systèmes de santé surchargés, les perturbations des chaînes d’approvisionnement au niveau mondiales ont nui à la santé et aux droits des femmes et des filles notamment en matière de sexualité et de procréation, y compris leur accès aux soins maternels, à la contraception, et aux traitements du VIH/sida et d’autres infections sexuellement transmissibles. Au niveau de l’éducation, les filles ont dans bien des cas payés un plus lourd tribut dans le cadre des fermetures d’école mais aussi du fait de la paupérisation des familles.
Parallèlement, les jeunes continuent de subir de manière significative l’impact de la pandémie sur la jouissance de leurs droits. Dans une étude d’envergure mondiale menée sur l’impact de la Covid-19 sur les jeunes, il est ressorti que certains droits des jeunes ont été particulièrement atteint, notamment le droit de participer aux affaires publiques ou à des manifestations pacifiques, le manque d’accès au logement, le droit à l’éducation et à la formation, aux loisirs. En ce qui concerne l’emploi, les résultats de l’étude révèlent qu’un employé sur six avant la pandémie a cessé de travailler ; et pour ceux qui restent employés, les heures de travail ont diminué en moyenne de 23 %. Ainsi, ayant considérablement affecté l’emploi et l’employabilité des jeunes, la crise entraîne par la même occasion une dégradation notable de la santé mentale de nombreux jeunes.
Les migrants font aussi partie des groupes particulièrement vulnérables dans le contexte de la pandémie. En Afrique de l’Ouest, des milliers de migrants sont actuellement bloqués aux frontières ou attendent une aide dans des centres de transit surpeuplés où ils sont exposés à un risque accru d’infection par la COVID-19. Depuis l’apparition de l’épidémie dans la région, des milliers de personnes ont été abandonnées dans le désert par les passeurs et les trafiquants le long des itinéraires migratoires. Certains ont été expulsés, mettant leur vie et leur santé en danger, tandis que d’autres sont victimes de discrimination, de discours haineux et de xénophobie. De plus, les victimes de traite d’êtres humains ont été identifiées parmi les groupes les plus touchés par les conséquences de la pandémie COVID-19. Le Réseau régional des Nations Unies sur les migrations et le Comité exécutif régional des Nations Unies sur la COVID-19 en Afrique de l’Ouest et en Afrique centrale, dont HCDH et ONUDC font partie, a souligné que la fermeture des frontières pour protéger les pays de la propagation de la COVID-19, a touché les migrants – y compris ceux en situation irrégulière – de manière disproportionnée affectant notamment leurs accès aux soins de santé, aux services sociaux et leurs capacités de se protéger.
Ce qui précède montre bien que la crise actuelle de la Covid-19 en plus d’être une crise sanitaire avec des répercussions économiques et sociales met à rude épreuve les sociétés par rapport aux droits humains. Dans ce sens, il devient évident que les plans de réponse aussi bien que les plans de relèvement à la crise doivent être basés sur les droits de l’homme. C’est à cela que s’emploie les femmes et les jeunes défenseurs des droits de l’homme. En effet, bien que durement atteints par la crise et ses effets néfastes, les femmes et les jeunes se sont révélés particulièrement engagés dans la réponse à la pandémie. Partout les femmes et les jeunes défenseurs des droits de l’homme à travers des mouvements citoyens, des associations, ou individuellement se sont mobilisés pour apporter leurs contributions aux efforts de lutte contre le Coronavirus en rappelant que les déterminants de la crise doivent être analysés avec une approche basée sur les droits de l’homme les risques d’atteintes aux droits liés à la réponse à la pandémie mais aussi la centralité des droits humains dans la construction de sociétés plus justes et équitables post Covid où chacun pourra, sans discrimination, contribuer au bien commun. Comme le rappelle Michelle Bachelet, la Haute-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme, le travail des défenseures « permet de construire, pierre par pierre, le pont que chaque société peut traverser pour parvenir à l’égalité et briser les stéréotypes nuisibles ».
Ces femmes et ces jeunes ont néanmoins dû faire face à des obstacles considérables pour jouer pleinement leur rôle. Bien que les violations de l’espace civique – y compris les libertés d’expression, de réunion et d’association – affectent tous les défenseurs, elles ont un impact disproportionné sur les défenseurs des droits de l’homme qui ont historiquement un espace civique très limité, comme les femmes défenseures. En outre, les défenseures des droits humains font également face à des obstacles, des risques, des violations et/ou des impacts supplémentaires et spécifiques au genre, qui sont déterminés par les dynamiques sociales en cours dans nos sociétés. Par exemple, les défenseures des droits humains sont souvent marginalisées, non reconnues, invisibles et sous-financées. Au mépris de leur droit à la participation, elles sont souvent réduites au silence, rabaissées et privées d’accès aux espaces d’élaboration des politiques.
Considérant ce qui précède, le bureau régional du HCDH pour l’Afrique de l’Ouest, constant dans sa démarche de promouvoir une approche inclusive basée sur les droits humains prévoit à travers cette initiative effectuer des consultations auprès des femmes et des jeunes défenseurs des droits de l’homme afin de contribuer à mieux comprendre les défis auxquels ils font face – en particulier dans le contexte de la pandémie – et à mettre en lumière la manière dont ils pensent pouvoir contribuer à la construction de sociétés post Covid respectueuses des droits humains. L’engagement avec les femmes défenseures des droits humains est particulièrement pertinent alors que nous célébrons les 25 ans de la Déclaration et du Programme d’action de Beijing et l’établissement des six coalitions d’actions destinées à accélérer l’égalité de genre, y compris une coalition spécifique sur les mouvements et le leadership féminin.
Cette consultation sur l’impact de la Covid-19 sur les jeunes et les femmes défenseurs des droits de l’homme en Côte d’Ivoire, au Sénégal et au Togo sera soutenu par le projet PROMIS, une initiative conjointe du HCDH et ONUDC qui vise à développer les capacités des pays d’Afrique de l’Ouest pour mieux protéger les droits de l’homme dans le contexte de la migration internationale irrégulière. Dès le début de la pandémie, le projet PROMIS a travaillé en étroite collaboration avec des défenseurs de droits de l’homme d’Afrique de l’Ouest qui ont continué à travailler en première ligne pour la défense des droits des migrants et des victimes de la traite des êtres humains. Dans une volonté d’accorder une attention particulière au rôle des défenseurs de droits de l’homme dans une meilleure reconstruction des sociétés post Covid-19, et à l’égalité de genre, le projet PROMIS a estimé important de soutenir cette initiative, dégagée de la conviction qu’il est primordial de repérer les défis et besoins spécifiques des défenseurs de droits de l’homme.
Tâches et Responsabilités
Le Consultant sera basé à Dakar et sera sous la supervision générale du Représentant régional. Il rendra compte à la Conseillère Régionale Genre et travaillera en étroite coordination avec la coordinatrice du projet PROMIS au sein du HCDH BRAO.
Il / Elle remplira les fonctions suivantes :
- Elaborer une note méthodologique et la soumettre à la validation du HCDH pour décliner en détail l’approche méthodologique ainsi que le plan de travail pour conduire les consultations au dans les trois pays ciblés ;
- Développer les outils qualitatifs et quantitatifs de collecte de données pour recueillir les données auprès des jeunes et femmes défenseurs des droits de l’homme ;
- Elaborer une cartographie détaillée des femmes et jeunes défenseurs des droits de l’homme en Côte d’ivoire au Sénégal et au Togo. La cartographie devra tenir compte du principe d’inclusivité et de LNOB pour être le plus représentatif possible et décrire de manière détaillée l’écosystème des jeunes et femmes défenseurs des droits de l’homme dans les trois pays de l’étude;
Produire une revue de la littérature sur la situation des jeunes et femmes défenseurs des droits de l’homme notamment dans le contexte de la Covid-19 ; - Assurer que tous le processus des consultations – l’élaboration des outils de recueil à la collecte et l’analyse des données – respecte les principes des droits de l’homme ;
- Elaborer sur la base des données recueillies et l’analyse préliminaire du statisticien les rapports pour les trois pays notamment la Côte d’Ivoire, le Sénégal et le Togo ;
- Recruter les enquêteurs dans les trois pays et assurer leur formation sur les outils et plateforme de collecte de données et assurer le contrôle de la qualité des données collectées ;
- Coordonner les opérations de collecte de données notamment l’administration des questionnaires la conduite des interviews et des focus groupes ;
- Proposer un échantillonnage représentatif tant du point de vue qualitatif et quantitatif sur la base de la population des défenseurs des droits de l’homme dans chacun des pays et en s’assurant le plus possible que tous les types de vulnérabilités ainsi que les populations les moins visibles soient prise en compte ;
- Produire une base de données pour la saisie et le traitement des données et effectuer une analyse préliminaire des données collectées dans les trois pays.
Documents à produire (Livrables)
Le (la) Consultant(e) est tenu(e) de produire les documents suivants :
- Les outils qualitatifs et quantitatifs de collecte de données ;
- Revue de littérature
- Cartographie de jeunes et femmes défenseur des droits de l’homme en Côte d’ivoire au Sénégal et au Togo ;
- La listes des personnes interviewées ainsi que les listes de présence des ateliers nationaux ;
- Rapport d’analyses des données collectées dans les trois pays
- Base de données incluant les données saisies
Compétences
Professionnalisme
- Être un(e) chercheur/se, titulaire d’un master en sciences humaines et sociales, statistiques ou sociologie et disposer d’excellentes capacités en matière de méthodes et techniques de recherche;
- Avoir une expérience justifiée dans la conduite d’étude et de recherche notamment dans le domaine des droits de l’homme ;
- Disposer d’une bonne connaissance des mouvements des jeunes et des femmes en Afrique de l’Ouest;
- Avoir une expérience de travail avec les organismes internationaux et en particulier des Agences du système des Nations Unies ;
- Avoir une bonne connaissance de la situation du COVID-19 dans la région Ouest Africaine.
Technique/Fonctionnel
- Une connaissance très large des méthodes et techniques de recherche qualitatives et quantitatives ;
- Une très bonne connaissance de la question de droits de l’homme, l’égalité des sexes et du mouvement des femmes et des jeunes défenseurs des droits de l’homme ;
- Soumission en temps opportun de rapports précis et de qualité ;
Respect des normes et règles du HCDH ; - Prise en compte et sensibilité aux questions de genre ;
Responsabilité
- Résolution créative de problèmes ;
- Communication efficace ;
- Collaboration inclusive ;
- Engagement des parties prenantes ;
- Donner le bon exemple ;
- Respect de la diversité ;
- Intégrité
- Professionnalisme
Innovation
- Capacité à faire fonctionner des idées nouvelles et utiles : Niveau 5 : Crée des idées nouvelles et pertinentes et amène les autres à les mettre en œuvre
Leadership
- Capacité à persuader les autres de suivre : Niveau 5: Planifier et agir de manière transparente, travailler activement à éliminer les obstacles
Ressources Humaines
- Capacité d’améliorer la performance et la satisfaction : Niveau 5: Modéliser des normes professionnelles élevées et motiver l’excellence chez les autres
Communication
- Capacité d’écoute, d’adaptation, de persuasion et de transformation : Niveau 5: gagne la confiance de ses pairs, partenaires et clients en présentant des concepts complexes en termes pratiques à d’autres
Livraison
Capacité à faire avancer les choses tout en exerçant un bon jugement : Niveau 5: Évalue de façon critique la valeur et la pertinence des politiques / pratiques existantes et contribue à améliorer la prestation de produits, de services et de solutions innovantes
- Plannification et organisation : Niveau 2 : Exécute des tâches définies
- Ouverture à la technologie : Niveau 2 : Exécute des tâches définies efficacement et approfondit la connaissance de la zone de travail
Experience
Formation: Avoir une formation de niveau Bac+5
Expérience
- Avoir une expérience justifiée dans la conduite d’étude et de recherche notamment dans le domaine des droits de l’homme ;
- Disposer d’une excellente capacité rédactionnelle et analytique ;
- Disposer d’une bonne connaissance des mouvements de jeunes et de femmes en Afrique de l’Ouest;
- Avoir une expérience de travail avec les organismes internationaux et en particulier des Agences du système des Nations Unies ;
- Avoir une bonne connaissance de la situation du COVID-19 dans la région Ouest Africaine
Aptitudes linguistiques
- Compétences orales et écrites en Français : parle et écrit clairement et efficacement ; écoute les autres, interprète correctement les messages des autres et répond de façon appropriée; pose des questions pour clarifier et démontre de l’intérêt pour une communication bilatérale; adapte le langage, le ton, le style et le format en fonction de l’auditoire; fait preuve d’ouverture en partageant l’information et en tenant les gens au courant.
- Une bonne connaissance de l’anglais est souhaitée
- Critères de sélection
- Niveau académique : 10 points
- Expérience avérée en statistique et dans la conduite de recherche quantitative et qualitative, expérience en recherche documentaire et élaboration de cartographie : 20 points
- Expérience avérée dans la collecte de données et la coordination d’équipe de collecteurs de données sur le terrain : 20 points
- Bonne connaissance des questions de droits de l’homme et de l’écosystème des droits humains au niveau de la région Ouest africaine : 20 points
- Maîtrise des outils informatiques, y inclus les applications en collecte et traitement de données, les applications Microsoft (Word, Excel, Power Point) : 10 points
- Niveau de compréhension de la mission : 20 points
Documents à inclure dans la soumission de la proposition
Les Consultant(e)s intéressé(e)s doivent présenter un dossier de candidature comprenant les éléments suivants :
- Une proposition technique: Note explicative sur la compréhension des Termes de Référence et les raisons de la candidature ;
- Note méthodologique assortie d’un chronogramme et de l’organisation de la mission envisagée ;
- CV incluant : l’expérience acquise dans des projets similaires et au moins 3 références ;
- P11 dûment rempli et signé (téléchargeable à l’adresse : http://www.tg.undp.org/content/dam/togo/docs/P11_Personal_history_form.doc )
- Une proposition financière: (enveloppe/Fichier N°2)
La proposition financière sera soumise sur la base de l’approche forfaitaire. La proposition financière inclura également l’organisation des focus groupe.
La proposition financière prévoit un montant forfaitaire et précise les modalités de paiement sur base de produits/délivrables précis et mesurables (qualitatifs et quantitatifs) même si les paiements seront effectués par tranches ou en une seule fois à l’achèvement total du contrat. Elle doit être libellée en dollar.
Afin de faciliter la comparaison des offres financières par le service demandeur, il est demandé aux candidats au Contrat Individuel de fournir une ventilation de ce montant forfaitaire. Les consultants doivent indiquer/détailler dans leurs propositions financières les coûts des billets d’avions aller-retour (si applicable), les honoraires, les frais de séjour, les frais de déplacement et le nombre de jours de travail prévus. Le PNUD n’accepte pas les coûts de voyage qui excèdent ceux du billet en classe économique. Si un consultant désire voyager en classe supérieure, il devra le faire sur ses ressources propres.
En cas de voyages non prévus dans les TDR, le paiement des coûts de voyage (y compris les billets d’avion, l’hébergement, et les dépenses des terminaux) doit être convenu entre le Bureau du PNUD et le consultant individuel avant le voyage et devra être remboursé.
Les dossiers de soumission comprennent un curriculum vitae (CV) détaillé, , une offre technique et une offre financière.
Seules les candidatures ayant obtenu une note technique au moins égale à 70 points sur le total des 100 points seront retenus pour une analyse financière. La méthode d’évaluation qui sera utilisée est celle du meilleur rapport qualité/prix (score combiné)
Les offres seront évaluées selon une méthode qui associe plusieurs évaluations – la formation et l’expérience dans des fonctions similaires compteront pour 70% et le tarif proposé comptera pour 30% de l’évaluation totale.
Le consultant sera rémunéré sur la base de la proposition finale acceptée et des règles et règlements des Nations Unies. Les paiements seront effectués après achèvement et / ou soumission satisfaisante des résultats attendus.
Les candidats sont invités à postuler en ligne à l’adresse suivante : http://jobs.undp.org, au plus tard le 20 Août 2021.
NB : Le système ne permettant pas de joindre plusieurs fichiers à la fois, l’offre technique et l’offre financière devront être envoyées à l’adresse suivante: senegal.procurement@undp.org
Date limite : 20 Août 2021.
emploidakar.com