A l’Institut de prévoyance médico-social de l’Université Cheikh Anta Diop (UCAD), c’est l’affluence dans les couloirs. Mme Ba, Anta Sarr, maîtresse sage-femme de la polyclinique de l’Ucad est par moment débordée de questions. « La demande est même plus forte que l’offre », avoue-t-elle.
300 doses ont été prévues pour cette journée avec comme cible prioritaire le personnel de 55 ans et plus. Mais l’esprit de famille étant privilégié, même les personnes âgées de 35 ans se sont fait vacciner. C’est le cas de Fatou Laye Diop en poste au service des examens à la Faculté de Médecine.
Professeur à l’Ebad, Bernard Dionne, 57 ans, estime que le vaccin est l’unique voie pour retrouver une vie normale. « Nous sommes dans une société où on a une vie sociale intense et il faut que cela revienne », insiste-t-il. A ceux qui doutent encore du vaccin, Dionne dispose d’une formule assez particulière. « Si les compagnies pharmaceutiques nous tuent, elles ne vendront plus de médicaments. Donc elles ont intérêt à nous sauvegarder ».
Dans tous les cas, les enseignants-chercheurs gagneraient à se faire vacciner, si l’on se fie à Bintou Gassama, chirurgien dentiste à l’Ipms, par ailleurs Maître de conférences titulaire au département d’Odonto. « Dans nos amphis, on est entouré d’étudiants jeunes qui sont très souvent porteurs. Quand certains enseignants viennent en consultation, si on fait le scanner, on voit qu’ils ont une charge virale, même si c’est moindre », révèle-t-elle.
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