Alors que plus de 600 000 personnes meurent chaque année du paludisme dans le monde, les jeunes chercheurs ont concentré leur recherche sur la lutte contre cette maladie. Le Fasoap leur a valu d’être récompensés pour leurs travaux par l’université de Berkeley en Californie lors de la Global Social Venture Competition en juillet 2013.
Le Fasoap pourrait bien sauver un nombre incalculable de vies. Le Burkinabé Moctar Dembélé et le Burundais Gérard Niyondiko sont tous deux étudiants au Burkina Faso. Tous deux viennent d’être récompensés pour leurs travaux par l’université de Berkeley en Californie lors de la Global Social Venture Competition.
Ils ont en effet, après des recherches à l’Institut international de l’ingénierie de l’eau et de l’environnement de Ouagadougou mis au point un savon révolutionnaire. Composé à partir d’ingrédients locaux, tels que la citronnelle et le karité (ils ne tiennent pas à révéler la liste complète des composants) le savon à la particularité de repousser les moustiques et de tuer les larves, empêchant ainsi la prolifération du plasmodium. Ce parasite, véhiculé par les moustiques est la cause du paludisme chez l’être humain.
Une solution efficace pour seulement 300 FCFA
Le savon, présente l’avantage d’être peu onéreux et donc accessible au plus grand nombre, de ne pas présenter d’effets secondaires, contrairement aux comprimés préventifs et rappelle Moctar Demblélé dans sa présentation, « il ne nécessite pas de modification des habitudes ».
Les deux étudiants, premiers Africains à être ainsi récompensés par l’Université californienne souhaitent, une fois les tests complémentaires terminés, monter leur entreprise et commercialiser le Fasoap au prix de 300 francs CFA, soit 46 centimes d’euros.
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