Le Premier Salon de l’Étudiant de l’UCAD s’inscrit dans le nouvel agenda régulier de cette Université et qui doit jouer un rôle extrêmement important avec la communauté. Ce Salon s’inscrit dans le Contrat De Performance (CDP) qui lie l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar à l’État du Sénégal. Il vise à améliorer l’efficacité interne et externe de l’Université.
Le contexte dans le quel l’UCAD évolue aujourd’hui reste difficile et marqué par la globalisation qui impose plus d’exigences aux acteurs. C’est la raison pour laquelle un certains nombre de réformes ont été entreprises au sein de l’Université pour aller dans le sens du CDP qui court normalement de 2012 à 2016. Ce contrat comporte 5 objectifs dont l’objectif de l’efficacité interne qui correspond au premier objectif mais aussi l’objectif 3 qui correspond à l’amélioration des relations avec le monde du travail. Pour améliorer les performances de l’Université, il importe que les acteurs à la base soient mis dans de meilleures conditions.
Parmi ces acteurs à la base, il y a l’étudiant qui demeure central. La centralité de l’étudiant fait que l’Université a souhaité, chaque année, organiser un événement comme ce Salon qui va se tient les 24 et 25 juin 2015. Ce Salon donne l’occasion aux étudiants de pouvoir interagir et communiquer avec toutes les structures de l’UCAD. Ceci, pour leur permettre non seulement de découvrir l’offre globale de l’UCAD mais aussi de trouver une réponse aux multiples questions qui se posent à propos des possibilités de formation dans leur Université.
Ce Salon s’ouvre aussi à un autre acteur qui est essentiel, qui n’est pas encore étudiant mais qui va le devenir : les élèves de terminale des différents lycées du Sénégal. Par l’occasion, l’Université convie tous les élèves à venir au Salon pour découvrir les offres de formation et s’informer des opportunités qui leur sont dédiées.
Le Salon n’est pas constitué uniquement d’expositions où les différentes structures de l’UCAD auront l’occasion de montrer ce qu’elles font en termes de formation. Les organisateurs souhaitent que cet évènement soit aussi l’occasion pour poser un débat sur des problématiques essentielles comme celle de la professionnalisation qui est en rapport direct avec les préoccupations de formation ainsi que la problématique de l’accompagnement de l’étudiant. L’étudiant a droit à un accompagnement rapproché. C’est pourquoi dans le cadre du CDP, les autorités ont mis en place au niveau des facultés à gros effectifs, un nouvel acteur qui est le « tuteur ». L’UCAD a recruté 300 tuteurs qui sont répartis entre les quatre facultés (FASEG, FLSH, FSPJ, FST) où l’on notait des problèmes de performance quant à la réussite des étudiants. Ces tuteurs y sont pour accompagner les étudiants, les aider à mieux comprendre leurs cours et à faire leurs exercices. A l’évidence, avec ce dispositif, les taux de réussite sont appelés à enregistrer à nouveau des bonds considérables.
Même si l’on constate, grâce aux statistiques élaborées depuis 2012, une hausse assez importante des taux de réussite dans les différentes facultés, il importe de les renforcer pour permettre aux étudiants de réussir et de réussir encore plus.
Ce Salon, c’est à la fois de l’accompagnement et de la professionnalisation. On a trop souvent tendance à critiquer l’Université en lui reprochant de ne dispenser que des enseignements théoriques. Ces reproches sont d’autant plus étonnants que cette théorie est assez particulière et efficace dans la mesure où, dans tous les secteurs économiques et non économiques du pays, on note avec satisfaction la présence d’anciens étudiants jouant les grands rôles. De la Présidence de la république jusqu’à tous les niveaux de responsabilité et de décision du pays, les produits de l’UCAD sont en train de prendre des décisions et de faire marcher les choses. Néanmoins, il est du devoir des autorités de revisiter les offres de formation et de se montrer critiques par rapport à celles-ci. Certes, la mission originelle de l’Université consiste simplement à donner aux fils du pays un potentiel leur permettant de s’adapter à n’importe quelle situation. Ce qui a été admirablement réussi jusqu’ici d’ailleurs.
Aujourd’hui, les autorités sentent que la question de la professionnalisation est indispensable à résoudre. C’est la raison pour laquelle elles ont décidé, toujours dans le cadre du CDP, de développer à l’UCAD et dans toutes ses structures, à coté de l’offre classique, une offre alternative axée sur la professionnalisation.
L’essentiel des étudiants de l’UCAD se trouvent au premier cycle or dans le cadre du CDP il existe un indicateur important relatif au taux d’abandon. Beaucoup d’étudiants quittent l’Université à partir du premier cycle. Ce qui est recherché, c’est non seulement de réduire les déperditions, mais aussi de faire en sorte que le nombre d’abandon diminue. Il importe également qu’ils terminent leurs études, notamment dans des domaines qui les intéressent. Cette exigence a poussé les autorités à s’ouvrir au monde économique et aux entreprises. Aujourd’hui, lorsqu’une filière professionnelle est en cours d’élaboration, les équipes se rendent travaillent avec des entreprises pour définir le contenu des filières. C’est dire que la question de l’inadéquation formation-emploi est prise en charge et va être bientôt dépassée.
Désormais, tout le monde peut constater que l’offre de formation de l’UCAD est en adéquation parfaite par rapport aux attentes de la société, par rapport aux attentes des entreprises et aux parents. Les parents, malheureusement, ne sont pas souvent pris en considération dans l’enseignement supérieur étant donné que l’on apprécie leur utilité que pour les niveaux moyen et secondaire. L’UCAD, quant à elle, s’ouvre résolument aux parents. Elle reste à leur écoute car elle est conscient que même si elle a avons plusieurs clients, les parents demeurent ceux à privilégier.