Le ministre de la Fonction publique, du Travail et de la Protection sociale, Mathias Traoré a lancé les épreuves écrites des concours professionnels au titre de l’année 2025, le vendredi 14 mars dernier, à Ouagadougou.
En sa séance ordinaire du 22 janvier 2025, le Conseil des ministres a autorisé l’administration de plusieurs concours professionnels dans la fonction publique. C’est dans la mise en œuvre de cette décision que le ministère de la Fonction publique, du Travail et de la Protection sociale a lancé officiellement les concours professionnels session 2025, le vendredi 14 mars dernier au sein de l’Ecole nationale d’administration et de magistrature (ENAM). Cette année, nous avons enrégistré 50 940 candidatures pour 4 348 postes à pourvoir aux concours professionnels.
Ainsi, du 14 au 28 mars 2025, se déroulera la composition de 81 concours professionnels en ligne et 73 concours professionnels sur table au centre unique de Ouagadougou. Dans les mêmes périodes, vous composerez 15 concours professionnels déconcentrés sur table dans les 13 chefs-lieux de région. Nous avons mobilisé plus de 1 500 acteurs dans le cadre de l’organisation desdits concours professionnels. A l’entame de ces propos, le ministre chargé de la Fonction publique,
Mathias Traoré, a indiqué qu’il est venu s’assurer que tout ce qui a été prévu pour la bonne tenue des concours a été mis en marche et souhaiter une bonne chance aux candidats. « Le constat que nous avons pu faire est que tous les candidats sont là et que le dispositif qui a été prévu est effectif », a-t-il soutenu.
Il a précisé que ce lancement concerne uniquement les concours professionnels en ligne. En ce qui concerne ceux sur table, il a signifié que nous communiquerons la date de composition ultérieurement. Pour cette session, Mathias Traoré a souligné des innovations, notamment la maitrise des horaires du déroulement des concours, le contrôle renforcé et approfondi des numéros matricule des candidats et candidatures lors de la composition. Il a expliqué la normalisation d’un certain nombre de dispositifs.
« C’est le cas de la constitution des listes d’attentes qui posait un problème pour la gestion non seulement de la taille de la liste d’attente, mais aussi sa gestion effective pendant la rentrée scolaire dans les écoles », a-t-il défini. Le ministre chargé de la fonction a par ailleurs relevé un incident maitrisé. Il a confié que des candidats ont pu
s’inscrire après la fermeture du dépôt des candidatures sur le site. Toutefois, il a rassuré que nous avons pris des dispositions de sorte qu’on reconnaisse ces candidats ciblés et listés dans les salles d’attentes. « Donc, aucun d’eux ne pourra composer »,
a-t-il prévenu.