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Les femmes du département de géographie de l’UCAD fêtent la journée internationale de la femme

journée mondiale de la femme au département de géographie

La journée internationale de la femme est célébrée dans de nombreux pays à travers le monde. C’est une occasion de faire le point sur notamment les luttes menées pour l’amélioration des conditions des femmes. La journée internationale de la femme est aujourd’hui d’une brulante actualité surtout dans les pays en développement. A l’instar des autres pays, le Sénégal a également célébré cette journée. C’est dans ce contexte que le Département de géographie de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD) à joué sa partition dans cette fête avec un panel organisé par les femmes dudit Département sur le thème « Vers une génération de la parité dans l’enseignement supérieur. Quelles perspectives pour 2030 ». Le Journal Université revient sur cette journée mondiale de la femme au département de géographie. Une journée riche en réflexion et en partage.

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De gauche à droite: Doyen Amadou Abdoul Sow, Pr. Daha BA et Pr. Salimata Wade

Organisé à la salle 50 du Département, aménagée et décorée pour l’occasion, ce panel a vu la participation des intervenants comme le Doyen de la faculté des Lettres et Sciences Humaines, le Professeur Amadou Abdoul Sow, Madame Awa Niang Fall, représentante du Professeur Aminata Ndiaye, Directrice des affaires juridiques et pédagogiques du ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche et de Madame Salimata Wade, Maître de conférences titulaire au Département de géographie.

Prenant la parole, le Chef du Département de Géographie, le Professeur Papa Sakho a présenté le programme et les différents intervenants, tout en saluant l’initiative de ses collègues dames qui ont pensé à tenir cette rencontre de haute importance. Le Professeur et Historien Daha Ba, par ailleurs modérateur du panel, est revenu, quant à lui, sur son compagnonnage avec les professeurs du Département de géographie avec qui il entretient d’excellentes relations professionnelles et amicales. Il a, en même temps, magnifié l’idée de saisir l’occasion de cette journée mondiale pour réfléchir sur l’engagement des femmes géographes en faveur d’une recherche scientifique destinée à soutenir le développement économique et social du pays. Il n’a pas manqué, non plus, de rappeler les multiples politiques et stratégies définies par le Ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche pour soutenir la présence des femmes dans le monde universitaire.

Dans son discours de bienvenue, la Coordonnatrice de la journée, le Dr. Diatou Thiaw Niane a tenu à remercier le personnel administratif, les professeurs et les participants pour leur présence remarquable. Elle n’a pas manqué de souligner que les femmes du Département de géographie sont à leur troisième édition de commémoration de cette fête destinée à manifester leur détermination et leur engagement continu à participer activement à l’atteinte des objectifs devant permettre une contribution plus efficace des femmes à la construction du pays et a l’amélioration des conditions de vie.

L’acquisition de l’égalité des droits constitue selon elle, un pas de géant dans la longue lutte contre les inégalités entre hommes et femmes, mais elle ne doit pas noyer ni masquer les inégalités réelles à l’image de la présence timide et dérisoire des femmes dans de nombreux secteurs. Elle a également attiré l’attention sur les nombreuses orientations possibles même si elles s’avèrent difficiles à hiérarchiser, parmi lesquelles il y a lieu de citer : le combat pour l’uniformisation des conditions de recrutement et de traitement, l’accès égalitaire à toutes les formations et le choix d’orientation dans les filières notamment à partir du baccalauréat.

Le Doyen de la faculté, le Professeur Amadou Abdoul Sow, a quant à lui axé son discours sur les statistiques de la Faculté des Lettres et Sciences Humaines (FLSH) relatant la différence des proportions entre hommes et femmes au niveau du corps professoral, du Personnel Administratif, Technique et de Service (PATS)et la répartition par genre des étudiants. L’analyse des tableaux qu’il a partagé avec le public renseigne entre autres que 83% des enseignants de la FLSH sont des hommes contre 17% du côté des femmes. D’où l’importance des efforts à faire dans le recrutement du personnel féminin.

Le Dr. Awa Niang Fall, intervenant au nom du Professeur Aminata Ndiaye retenue par une activité similaire au Ministère, a tenu d’abord à saluer la présence de Madame Jeanne Ciss partie à la retraite et qui a été une maman pour tout le département. A l’entame de son discours, Mme Fall a rappelé la politique qui est en train d’être menée par le Ministère de l’Enseignement Supérieur consistant à accompagner les différents acteurs et à mettre en place des projets et programmes de belle envergure. Il s’agit entre autres des ISEP pour permettre aux femmes d’accéder à l’ingénierie, des Espaces Numériques Ouverts (ENO), des projets pour l’amélioration des conditions de vie des femmes et l’allègement des travaux domestiques en zone rurale.

Sans doute, le point d’orgue  de cet événement a été le discours du Professeur Salimata Wade qui n’aura laissé indifférente aucune personne présente à cette cérémonie. Pour cause, le Professeur Wade y est allée sans pincette. Dire tout haut ce que beaucoup pensent tout bas a été sa volonté et elle s’y est prise sur la base d’une réflexion résolument scientifique. Elle est alors largement revenue sur l’incontournable nécessité de mise en cohérence entre projet de société et projet d’université pour l’évolution des rôles des enseignants chercheurs du Sénégal par le biais de la parité et du leadership à l’horizon 2030. En fait, pour cette enseignante chercheur, avant de penser le problème de l’université, il importe d’abord de penser celui de la société. Dans son discours, cette dernière a voulu inviter le public a réfléchir avec elle par des questionnements  , sorte de doute méthodique, consistant à se poser des questions sur les conditions des femmes et sur le système de façon générale. Elle a invité le public à réfléchir et à apporter des réponses entre autres à la problématique du « rôle des femmes dans un monde universitaire » et de « l’intérêt des phénomènes de société comme thème de recherche dans les universités ». Elle a par ailleurs exhorté les étudiants à exorciser les clichés, et à développer des compétences en matière de prise de parole en public et de maîtrise de techniques de débat.

Terminant son discours, Madame Salimata Wade, tel un conseil qu’elle a voulu prodiguer à l’assistance, a expliqué que le fait de jouer des rôles sociaux ne signifie pas forcément être diplômé(e), mais plutôt avoir la capacité d’assumer une fonction en rapport avec le niveau d’instruction et de responsabilité auquel chaque personne prétend. En ce sens, elle invite le Département de géographie à montrer la voie.

Le panel a été suivi d’une projection de photos faisant la rétrospective du parcours des enseignantes-chercheurs du Département de géographie. Des cadeaux ont été ensuite joyeusement remis à Madame Ciss Jeanne et à M. Khaly Niang pour service rendu à la FLSH et particulièrement au Département de géographie où ils ont passé la grande partie de leur temps de carrière.

Le clou de la rencontre a consisté à une affaire de mets succulents. Après la réflexion, la collation auraient dit les participants réunis à cette rencontre. Un cocktail riche en parfum et goût a alors été offert par les femmes du Département de géographie à toute l’assistance composée des autorités de la Fac, des enseignants et des étudiants. Ce moment a constitué un bonheur à toute l’assemblée qui a communié avec ferveur, afin que vive la flamme de femmes qui méritent, après tout, plus qu’une seule journée dans l’année…