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Heifer International recrute un consultant sur l’étude des chaines de valeurs

Heifer International Sénégal recrute un Directeur des Programmes

Heifer International recrute un consultant sur l’étude des chaines de valeurs

Recrutement d’un consultant sur l’etude des chaines de valeur
Référence
47852
Salaire/ mois
LocalisationThies / Sénégal
Expiration13 Janvier 2017
Offre visitée500 fois
Description de l’offre

HEIFER INTERNATIONAL SENEGAL

Termes de référence pour l’analyse des chaînes de valeur des petits ruminants, de la volaille locale et de l’espèce porcine au Sénégal

1. INTRODUCTION

Heifer International (Heifer) reconnaît depuis longtemps la centralité du développement humain comme l’un des principaux aspects de sa volonté de mettre fin à la faim, à la pauvreté et de s’occuper de la terre. Le modèle de développement communautaire holistique basé sur les valeurs de Heifer, avec ses 12 piliers pour un développement juste et durable, est à la base de son travail. Grâce à cette solide base, Heifer concentre son travail sur la richesse pro-pauvre en créant des chaînes de valeur qui exploitent le capital social des communautés pour stimuler le développement du marché. C’est avec cette stratégie que Heifer prévoit d’atteindre son objectif d’aider 4 millions de familles à sortir de la pauvreté, à avoir des revenus durables et à être autonomes d’ici 2020. Le travail de Heifer au Sénégal est essentiel pour atteindre cet objectif.

En 2009, Heifer International Sénégal (Heifer Sénégal) a été légalement reconnu par le Gouvernement sénégalais. En Mars 2010, Heifer International Sénégal a signé un accord de partenariat avec le gouvernement qui lui a permis de fonctionner comme une ONG internationale indépendante. Compte tenu de la conclusion de son plan stratégique 2010-2015, Heifer Sénégal est en train d’élaborer un programme de dix ans pour orienter son travail stratégique au Sénégal. Heifer Sénégal a adopté trois principales espèces animales (petits ruminants (moutons et chèvres), volailles et porcs locaux) pour atteindre des ménages à ressources limitées au Sénégal. Ce faisant, Heifer Sénégal souhaite développer des chaînes de valeur durables sur les trois espèces de bétail au Sénégal pour son document de programme de dix ans. Les études de la chaîne de valeur informeront le programme et permettront au personnel de Heifer d’identifier les stratégies d’intervention clés pour améliorer l’élaboration et la prestation des programmes de qualité. Heifer Sénégal est à la recherche d’un consultant individuel ou d’un cabinet qualifié pour mener des études sur les chaînes de valeur des petits ruminants, de la volaille locale et des porcs au Sénégal.

2.CONTEXTE

En 2013, le Sénégal comptait environ 3,4 millions de bovins, 11,281 millions de petits ruminants et 24,6 millions de têtes de volailles. Entre 2009-2012, le sous-secteur de l’élevage a contribué à hauteur de 4,2% du PIB national (Direction de la Prévision et des Etudes Economiques). En dépit de son importance socio-économique, le sous-secteur de l’élevage ne mobilise pas plus de 4% des ressources financières allouées au secteur agricole. L’investissement public dans l’agriculture et l’élevage en 2013 a été d’environ 120 405 000 000 et 10 513 000 000 FCFA, respectivement, au taux de 12,7% et 1,10% (Budget d’investissement consolidé, 2014). Toutefois, le bétail, dominé par de vastes configurations, constitue une source supplémentaire de revenus pour de nombreux ménages ruraux.

2.1 La chaîne de valeur des petits ruminants (moutons et chèvres) au Sénégal
La chaîne de valeur des petits ruminants au Sénégal a des sous-chaînes d’élevage et de viande. La viande est le produit principal et constituera un axe important de ce programme. Le Sénégal est un important importateur de viande, en particulier de moutons, pendant les périodes de forte consommation comme les fêtes religieuses musulmanes de Tabaski. La plupart des moutons de Tabaski proviennent principalement du Mali et de la Mauritanie. En 2013, ces importations se sont élevées à 267 263 moutons (source: DIREL, Bilan Tabaski 2014).
Bien que le mouton soit plus apprécié au Sénégal en raison de ses nombreuses demandes, la taille des troupeaux de chèvres est plus grande. En 2012, les moutons étaient estimés à 5 945 088 têtes, soit 40,83% de la population de petits ruminants. Cela s’explique par la nature prolifique de la chèvre, la bonne production, la résistance aux maladies et les habitudes alimentaires adaptables.

2.2 La Chaîne de valeur de la volaille locale au Sénégal
Le secteur de la volaille au Sénégal contribue pour 17% au PIB du secteur de l’élevage, attire un investissement annuel de plus de 20 milliards de francs CFA et représente environ 50 000 emplois directs et indirects. La volaille fournit 30% de l’offre dans le secteur traditionnel, a une consommation annuelle par habitant d’environ 3,79 kg, reste une source vitale de protéines pour lutter contre la malnutrition rurale et favorise l’intégration des jeunes dans l’économie agricole. Le 1er octobre 2013, le gouvernement du Sénégal a réitéré sa position de maintenir son interdiction des produits de volaille importés d’ici 2020 au moins (introduite en 2005 en réponse à l’épidémie mondiale de grippe aviaire). À ce jour, la politique a vu des investissements accrus dans le secteur avicole local. Dans la période suivant l’interdiction (2006-2011), la croissance a été de 44%. La production de viande de volaille est passée de 29 042 tonnes en 2005 à 55 839 tonnes en 2011 et représente 27,94% de la production de viande de 2011.

En 2013, on estime que le Sénégal compte 755 532 foyers d’élevage de volaille locale. Le stock combiné de volailles locales a été estimé à 24,65 millions, soit 51% du bétail national. La production familiale de volaille (viande et oeufs) constitue donc une source importante de protéines animales. La conduite de ce type d’agriculture nécessite seulement des intrants faibles, ce qui en fait un bon secteur d’activités pour les femmes et jeunes. Le secteur de la volaille familiale est dominé par les femmes, gérant entre 10 et 50 poules par an. Environ 32% sont consommés au niveau des ménages tandis que 53% sont vendus et le reste est utilisé à des fins sociales.

2.3 La chaîne de valeur des porcs au Sénégal
L’élevage porcin au Sénégal est le 5ème secteur d’élevage le plus robuste du pays. La pratique de l’élevage est en grande partie réalisée par des chrétiens qui représentent environ 5% de la population du Sénégal. L’élevage porcin est surtout pratiqué dans le sud avec Ziguinchor et Kolda avec une plus grande production, mais il y’a une forte production au niveau des régions de Fatick et Thies. En 2007, 10 109 tonnes de viande de porc ont été produites, ce qui a contribué à 13% de la viande totale produite au Sénégal. Entre 1997 et 2007, la production de porc a augmenté de 12% (FAO, 2009). En raison de la faiblesse de la production nationale, l’importation a été le seul moyen de satisfaire la demande. En 1997, 40 tonnes de viande de porc ont été importées et ce chiffre est passé à 120 tonnes en 2009 et à 274 tonnes en 2014. La tendance est en hausse jusqu’à ce jour. Malgré la faible production locale, la consommation a continué à augmenter au fil des ans. La consommation de porc est passée de 4 188 tonnes en 1994 à 10 237 tonnes en 2003.

La majeure partie de la demande est concentrée à Dakar en raison de sa nature cosmopolite. Le porc est vendu entier (poids vif) ou poids de carcasse. En 2008, 50 kg de porc ont été vendus à un prix moyen de 60 000 FCFA avec un kilogramme de carcasse à 1100 FCFA. Aujourd’hui, cette proportion est passée d’un prix moyen de 60 000 FCFA à 80 000 FCFA et de 1 100 FCFA à au moins 1 500 FCFA. Sur la base de l’écart entre la demande et l’offre, on estime que 1 872 porcs matures, soit 93,6 tonnes, doivent être fournis annuellement pour répondre à la demande du marché et compenser les importations. Cependant, en accordant peu d’attention à la production porcine et à l’investissement limité dans le secteur, les éleveurs locaux continuent à faire face à la tâche difficile de produire du porc de qualité pour le marché sénégalais. Cela représente une opportunité pour Heifer d’aider au développement de ce marché.

3. PORTÉE DE L’ÉTUDE

3.1 OBJECTIF GLOBAL

L’objectif global de l’étude est de conduire une analyse détaillée des chaînes de valeur des petits ruminants (moutons et chèvres), de la volaille locale et des porcs au Sénégal. Il s’agira d’évaluer la production, les circuits d’approvisionnement, de commercialisation ; d’identifier les différents acteurs intervenant dans ces chaînes de valeur, d’identifier et d’analyser les contraintes et les opportunités d’une croissance et d’un développement de ces chaînes de valeur afin de permettre aux petits exploitants de recevoir des parts proportionnelles des marges commerciales dans ces chaînes de valeur.

Le consultant travaillera en coordination avec Heifer pour élaborer un plan d’action, la méthodologie et les outils d’évaluation de terrain pour l’étude. Il générera les données primaires nécessaires à partir des sites choisis échantillonnés, rassemblera et analysera les données secondaires disponibles pour atteindre les objectifs de l’étude.
Au final, l’étude permettra d’identifier les principaux domaines d’intervention dans ces chaînes de valeur afin de renforcer les capacités des petits exploitants et de leur permettre d’être des acteurs capables de bénéficier des marges commerciales proportionnelles et d’un partage de valeur équitable au niveau de ces chaînes de valeur.

3.2 OBJECTIFS SPÉCIFIQUES

Plus spécifiquement, l’étude devra répondre aux objectifs suivants:
1. Evaluer l’environnement des chaînes de valeur des petits ruminants, de la volaille locale et des porcs au Sénégal, notamment en ce qui concerne leur situation physique, socio-politique et réglementaire. Cette évaluation comprendra tous les aspects liés à l’environnement physique (la répartition géographique, les températures, la pluviométrie, les variations climatiques etc.), les infrastructures liées à l’élevage (routes, systèmes de transport existant des animaux vivants, marchés, accès à l’eau, les infrastructures de froid et d’électricité) et le cadre institutionnel et légal de ces trois chaînes de valeur.
2. Procéder à une cartographie des acteurs des trois chaînes de valeur, identifier les défis auxquels ils sont confrontés et évaluer les relations entre acteurs notamment la dynamique entre les différents groupes d’intérêts (par exemple les structures de gouvernance locales, éleveurs, opérateurs de marché, commerçants, importateurs, transformateurs, consommateurs, etc.
3. Analyser les services critiques desquels dépendent ces trois chaînes de valeur notamment en ce qui concerne l’alimentation, l’eau, les soins vétérinaires, l’accès aux ressources financières et aux services agricoles etc.
4. Collecter et analyser toute l’information spécifique sur le secteur de la production des petits ruminants (moutons et chèvres), de la volaille locale et des porcs au Sénégal à savoir : acteurs de la production, systèmes et zones de production, l’offre ou production réelle, facteurs limitants la qualité de la production, calcul des coûts de production, des coûts associés et de la valeur ajoutée, sur l’ensemble des maillons de la chaîne : de la production au marché final pour toutes les chaînes de valeur , etc.

5. Analyser les tendances de la production et de la consommation pour mesurer les écarts entre la demande et l’offre.
6. Identifier les questions / préoccupations des consommateurs dans toutes les chaînes de valeur en ce qui concerne la qualité du produit, le prix, etc.
7. Collecter et analyser les informations pertinentes sur le marché : les acteurs de la commercialisation et leurs défis, les modèles de commercialisation pratiqués au niveau des trois chaînes de valeur (formels et informels), les prix et leur évolution, les volumes de commercialisation, les débouchés, les tendances saisonnières de la demande, le niveau des importations, les types de produits importés et leurs prix, et les facteurs limitants l’efficacité de la commercialisation, etc. Sur la base de ces informations, proposer des stratégies de vente à développer selon les saisons et évaluer également les emplois créés par unité de volume de bétail échangé.
8. Explorer les canaux de marché potentiels qui, s’ils sont pleinement exploités, pourraient contribuer à la production et à l’efficacité du marché.
9. Comparer les prix et les marges le long de la chaîne de valeur en mettant l’accent sur la compétitivité des petits exploitants en tenant compte de la quantité et de la qualité de la production.
10. Identifier les forces, les faiblesses, les opportunités et les menaces au niveau de ces trois chaînes de valeur notamment au niveau des systèmes de production et de commercialisation (analyse SWOT) et proposer des stratégies d’amélioration en tenant compte des coûts associés, de la valeur ajoutée et des besoins d’investissement au niveau secteurs clés de ces chaînes de valeur.

4. RÉSULTATS ATTENDUS
Les principaux résultats attendus de cette étude sont les suivants :
a) Disposer des informations pertinentes sur l’environnement des chaînes de valeur des petits ruminants, de la volaille locale et des porcs au Sénégal en ce qui concerne la situation physique, socio-économique et le cadre politique et règlementaire et l’impact des politiques, lois et règlements courants sur ces chaînes de valeur ;
b) Obtenir toute l’information pertinente sur les acteurs des différentes chaînes de valeur : qui sont-ils ? dans quels maillons interviennent-ils ? quelle est la nature des relations qu’ils entretiennent ? quels sont les défis auxquels ils sont confrontés ? Proposer des mesures concrètes pour renforcer la confiance, la réciprocité, les relations d’affaires et le partage de valeur équitable entre les différents acteurs des chaînes de valeur. Les facteurs contributifs tels que la dynamique ethnique, tribale et socio-économique devraient également être pris en considération ;
c) Obtenir toute l’information spécifique sur le secteur de la production des petits ruminants de la volaille locale et des porcs au Sénégal : acteurs de la production, systèmes et zones de production, l’offre ou production réelle, production potentielle, facteurs limitants la qualité de la production, calcul des coûts de production, des coûts associés et de la valeur ajoutée, sur l’ensemble des maillons de la chaîne : de la production au marché final pour toutes les chaînes de valeur, etc. ;
d) Obtenir les informations pertinentes sur le marché des petits ruminants, de la volaille locale et des porcs au Sénégal: les acteurs de la commercialisation et leurs défis, les modèles de commercialisation pratiqués au niveau des trois chaînes de valeur (formels et informels), les stratégies existantes d’approvisionnement, les prix et leur évolution, les volumes de commercialisation, les débouchés, les tendances saisonnières de la demande, les niveaux et sources des importations, les types de produits importés et leurs prix, et les facteurs limitants l’efficacité de la commercialisation, etc. Sur la base de ces informations, proposer des stratégies de vente à développer selon les saisons et évaluer également les emplois créés par unité de volume de bétail échangé ;
e) Disposer des informations pertinentes sur les préférences et les préoccupations des consommateurs dans toutes les chaînes de valeur en ce qui concerne la qualité du produit et le prix ; les tendances de la production et de la consommation pour mesurer les écarts entre la demande et l’offre ;
f) Avoir des informations pertinentes sur le niveau d’accès des éleveurs aux services agricoles et financiers pour améliorer la production et la qualité des animaux ;
g) Avoir des informations pertinentes sur les infrastructures pour la collecte et la commercialisation des animaux dans les marchés finaux. Déterminer les mesures à prendre pour les améliorer afin de favoriser leur gestion durable (inclure la prise en compte de la participation d’autres intervenants : gouvernement, secteur privé, etc.) ;
h) Disposer des informations pertinentes sur les infrastructures pour la collecte et la commercialisation des animaux dans les marchés finaux. Déterminer les mesures à prendre pour les améliorer afin de favoriser leur gestion durable (inclure la prise en compte de la participation d’autres intervenants : gouvernement, secteur privé, etc.) ;
i) Disposer des informations pertinentes sur les systèmes existants de transport des animaux vivants et proposer des mesures concrètes pour améliorer les conditions de bien-être des animaux. Prendre en considération la perte de poids et les autres coûts associés à tous les points de transit des animaux vivants (de la ferme au marché final) ;
j) Disposer des données sur les prix et les marges le long de la chaîne de valeur en mettant l’accent sur la compétitivité des petits exploitants en tenant compte de la quantité et de la qualité de la production ;
k) Sur la base d’une analyse SWOT, obtenir l’information pertinente relatives aux forces, faiblesses, opportunités et menaces identifiées au niveau des maillons des différentes chaînes de valeur et proposer des mesures d’amélioration ;
l) Disposer de stratégies pour attirer le secteur privé pour investir davantage dans les entreprises de la chaîne de valeur.

5. MODALITES D’EXECUTION DES ETUDES
a. L’équipe d’étude

L’étude sera coordonnée par Heifer International Sénégal notamment par l’équipe développement des chaînes de valeur.

b. Tâches à exécuter

Dans le cadre de cette étude, les activités suivantes seront menées :

Recherche documentaire
Il s’agira à ce niveau et sur la base des objectifs de l’étude, de faire une première synthèse bibliographique qui permettra d’avoir un aperçu général sur les premières réponses aux questions auxquelles l’étude devra répondre.

Travaux de terrain

1. Préparer les différents outils de collecte des données (questionnaires, guides d’entretien, maquette de saisie des données etc.) et à soumettre pour validation ;

2. Rencontrer les acteurs principaux, c’est-à-dire les éleveurs de petits ruminants, de volaille et de porcs et leurs organisations (procéder à la caractérisation structurelle et fonctionnelle de ces organisations), les transformateurs, les opérateurs de marchés, les structures d’appui et de recherche, les services agricoles etc. ; potentiels par zone ainsi que les flux commerciaux.

Etude de marché

1. Etablir les marchés finaux des animaux. Analyser le niveau de la demande sur ces marchés, y compris les préférences des consommateurs et les tendances saisonnières de la demande. Analyser les stratégies d’approvisionnement, de commercialisation, les importations, la consommation locale, les parts de la production locale et des importations dans la consommation, les écarts entre l’offre et la demande etc.

2. Etablir les défis et les opportunités de ces marchés finaux pour les fournisseurs locaux ; les défis et les opportunités pour le commerce intra et inter-frontières entre l’excédent net et les zones déficitaires net. Analyser les facteurs limitants l’efficacité de la commercialisation et les prix payés aux éleveurs, les coûts de production, les coûts associés et la valeur ajoutée tout le long des chaînes de valeur.

Analyse et validation des informations sur les trois chaînes de valeur

1.Identifier les défis auxquels sont confrontés les acteurs et les facteurs limitants la production et l’efficacité de la commercialisation et dont la levée permettrait de créer un changement systémique et durable tout le long du circuit de production et de commercialisation (disponibilité et accessibilité des services requis par les éleveurs pour leur permettre de recevoir des marges commerciales proportionnelles le long de la chaîne de valeur et pour augmenter la productivité, les infrastructures de marché disponibles pour la négociation et le transport des animaux sur le marché final, l’impact des règlements et politiques sur ces chaînes de valeur au Sénégal etc.) ;

2.Identifier et décrire les interventions stratégiques à court terme qui puissent favoriser :
– Une amélioration des relations entre les acteurs de ces chaînes de valeur, de la production et de la disponibilité des animaux, des systèmes d’approvisionnement et de commercialisation ;
– Un meilleur positionnement des petits exploitants dans la chaîne de valeur en leur permettant d’être des acteurs capables de recevoir des marges commerciales proportionnelles et de bénéficier d’un partage de valeur équitable à travers toute la chaîne de valeur.

3.Hiérarchiser ces interventions prioritaires à court terme

4.Rédiger les rapports provisoires et discuter des propositions avec l’équipe chaîne de valeur de Heifer International Sénégal chargée en dernier ressort de la validation du document final ;

5.Proposer un plan d’action pour la mise en oeuvre des autres étapes des études ;

6. Finaliser les rapports en prenant en compte toutes les observations formulées par Heifer.

6. LIVRAVLES

Les livrables comprennent :

Livrable 1 : Note méthodologique et plan de travail détaillé pour l’étude
Une note méthodologique accompagnée d’un planning détaillé contenant les phases de travail sera proposée par le consultant, les délais d’exécution et un plan de rédaction du rapport des études (sommaire à ce stade).

Livrable 2 : Rapport provisoire de l’étude

Il devra être bien organisé, clair et pragmatique en termes d’objectifs et recommandations afin de permettre à Heifer bien le comprendre et se positionner au besoin, et donner suite aux recommandations qui l’intéressent.
Les listes des acteurs rencontrés sera annexée au document.

Livrable 3 : Rapport final

Suite aux observations de l’équipe chaîne de valeur de Heifer International Sénégal, le consultant fournira un rapport final qui tiendra compte de ces recommandations et commentaires.

Le produit final sera une copie « dure » liée et une copie papier (sur CD-ROM) du rapport final sur les trois chaînes de valeur, rédigé en français. La première ébauche du rapport est déposée au bureau de Heifer Sénégal trois jours après la fin de l’étude et le rapport final doit être soumis deux jours après les contributions fournies sur le rapport provisoire.

7. Durée de l’étude

La durée de l’étude, incluant la production de la note méthodologique et des outils d’enquêtes, les travaux de terrain, la production des rapports provisoire et final ainsi que la validation des livrables est estimée à six (6) semaines à compter de la date de signature du contrat.

8. RESPONSABILITÉS ATTENDUES

Élaborer et faire part au Directeur national de Heifer International au Sénégal d’une proposition détaillée incluant l’examen des plans techniques et financiers de l’étude.
La proposition doit être soumise avec les documents ci-dessous :
– Le profil du consultant ;
– L’expérience du consultant ;
– Un exemple de rapport de chaîne de valeur élaboré par le consultant ;
– La méthodologie et le plan d’action proposés pour l’étude, et le budget détaillé proposé ;

– Le consultant doit avoir les compétences et qualités minimales suivantes :
– Expérience de recherche (au moins 3 ans) ;
– Connaissance et expérience des études de la chaîne de valeur ;
– Connaissance et expérience sur l’approche de la chaîne de valeur ;
– Bonne communication et facilitation ;
– Bonne capacité d’analyse et de rédaction de rapports ;
– Bonne compréhension de la pauvreté, des questions sociales et ethniques.

9. SOUMISSION:

Les consultants intéressés sont priés d’envoyer leur lettre d’intérêt et leur proposition au :

Coordonnées du recruteur
 bureau national de Heifer Sénégal BP 811 Cité Malick Sy, Derrière le Lycée à Thiès ou par courrier électronique: 11566@azjob.net au plus tard le 13 Janvier 2017 avant 17h00.

Written by Binette Ndiaye

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